Gouailleur
- Adjectif masculin singulier
Définition
- celui qui plaisante avec ironie
"gouailleur" dans l'encyclopédie
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STEEN JAN (1626-1679)
- Écrit par Jean-Marie MARQUIS
- 2 023 mots
- 2 médias
Une technique vigoureuse — goût des contrastes lumineux et de la pâte colorée — sert ce caractère « turbulent et gouailleur » (E. Fromentin), cet artiste, proche de Molière (La Malade, Rijksmuseum, Amsterdam), dont la verve s'impose.
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AUDIARD MICHEL (1920-1985)
- Écrit par Gilbert SALACHAS
- 2 566 mots
Son image était celle du convive gouailleur et farceur. Ceux qui le connaissaient mieux déclaraient que c'était là une pose, un masque. Ils renvoyaient les incrédules à la lecture d'une œuvre forte et grave, un livre intitulé La Nuit, le jour et toutes les autres nuits (1978), et qu'il faut lire absolument pour comprendre le personnage et l'écrivain.
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HÉBERT JACQUES RENÉ (1757-1794)
- Écrit par Jean TULARD
- 3 445 mots
Il devient l'idole des sans-culottes que séduit son ton gouailleur, ses propos orduriers et sa dénonciation des riches. Mais la violence de son ton finit par le perdre : l'accusation d'inceste lancée par lui au procès de Marie-Antoinette le discrédite non seulement aux yeux des modérés, mais à ceux aussi des membres du Comité de salut public qu'exaspèrent ses surenchères démagogiques et les pressions des « enragés » dans le domaine économique et social.
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BUSSIÈRES RAYMOND (1907-1982)
- Écrit par Robert de LAROCHE
- 4 023 mots
Le couple Bussières-Poivre incarne alors le ménage populaire, sympathique et gouailleur, tel que le conçoit une certaine imagerie naïve. Cette réputation dépassera les frontières. Pour les cinéastes étrangers – américain en particulier –, Bubu sera le Français « typique », bourru et râleur, comme dans Deux Têtes folles de Richard Quine en 1962. La Nouvelle Vague devait porter un mauvais coup à la carrière de Raymond Bussières.
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MERCOURI MELINA (1925-1994)
- Écrit par Christophe CHICLET
- 4 744 mots
Melina multiplie les tournages : Gypsy de Joseph Losey (1958), La Loi de Jules Dassin (1959) et du même auteur, l'année suivante, Jamais le dimanche, son plus grand succès où son personnage, tout à la fois gouailleur et plein de fierté, s'affirme. Ce film lui vaut le prix d'interprétation féminine à Cannes. On la voit ensuite dans Vive Henri IV, Vive l'amour ! de Claude Autant-Lara (1961), Le Jugement dernier de Vittorio De Sica et Phaedra de Jules Dassin, tous deux en 1962, Les Vainqueurs de Carl Foreman (1963), Topkapi de Jules Dassin (1964), D.