Goujon
- Nom masculin singulier
Définition
- en zoologie, poisson d'eau douce
- tige filetée entièrement ou seulement aux deux extrémités
Expressions autour de ce mot
- taquiner le goujon : pratiquer la pêche à la ligne
"goujon" dans l'encyclopédie
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GOUJON JEAN (1510 env.-env. 1566)
- Écrit par Thomas Wolfgang GAEHTGENS
- 6 210 mots
- 2 médias
On ignore la date de la mort de Jean Goujon, mais il est vraisemblable qu'il se soit réfugié, étant protestant, à Bologne, où il serait mort entre 1562 et 1569.
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ROMME CHARLES GILBERT (1750-1795)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 732 mots
Lors de l'insurrection du 1er prairial an III, il se solidarise avec les insurgés qui viennent d'envahir la Convention et il est, pour cette raison, décrété d'accusation avec les « crêtois » (le sommet de la Montagne), Goujon, Bourbotte, Duroy, Soubrany, Duquesnoy. Condamnés à mort, les derniers Montagnards, en attendant de partir pour l'échafaud, se poignardent l'un après l'autre.
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POYET BERNARD (1742-1824)
- Écrit par Daniel RABREAU
- 1 492 mots
Architecte de la Ville de Paris (1790), il s'occupe des questions d'adduction d'eau : c'est lui qui aménage sur un nouveau plan la célèbre fontaine des Innocents de Jean Goujon. Nommé architecte du palais de l'Assemblée du corps législatif (1800), Poyet donne les plans et dirige les travaux de construction du frontispice de l'actuelle Chambre des députés face au pont de la Concorde (1804-1807).
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LESCOT PIERRE (1510 env.-1578)
- Écrit par Yves PAUWELS
- 4 817 mots
Du jubé de Saint-Germain-l'Auxerrois, il ne reste que des vestiges sculptés par Goujon et un dessin identifié par Henri Zerner. Le château de Vallery est demeuré incomplet ; l'hôtel Carnavalet, traditionnellement attribué à Lescot, a été considérablement modifié, en particulier par François Mansart au xviie siècle. Le Louvre suffit à la gloire de Lescot.
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FEUILLANTS CONGRÉGATION DES
- Écrit par André DUVAL
- 1 780 mots
La faveur des rois ne manque pas, et des artistes tels que Jean Goujon et François Mansart apportent leur concours à l'achèvement d'un grand monastère dont très peu d'éléments subsistent aujourd'hui. En 1789, les Feuillants ne comptaient plus en France que cent soixante-deux religieux répartis en vingt-quatre maisons, mais l'ordre avait donné naissance, dès le xviie siècle, à deux congrégations nouvelles en Italie.