Gracieuseté
- Nom féminin singulier
Définition
- le fait d'être disposé à donner des faveurs
"gracieuseté" dans l'encyclopédie
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GRÂCE
- Écrit par Georges CASALIS
- 22 467 mots
Certes, l'héritage hellénique se fait aussi sentir, et on trouve des emplois de charis, dans le sens classique de gracieuseté, caractère agréable d'un discours ou d'une personne, mais même ces emplois apparemment « profanes » sont chargés d'une ambiguïté volontaire. Ainsi Luc, iv, 22, joue à plaisir sur le malentendu : il pourrait y être dit que Jésus avait une parole tellement agréable qu'on l'admirait et venait volontiers l'écouter, mais déjà ce texte, écrit pour des chrétiens d'origine païenne, est destiné à leur faire prendre conscience qu'il ne s'agit pas là d'un bon orateur seulement, mais de celui qui « parle le bien », qui annonce une grâce essentielle dont sa parole fascinante n'est que l'enveloppe significative, le contenant étant ici entièrement à l'unisson du contenu.
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ROCOCO
- Écrit par Georges BRUNEL, François H. DOWLEY et Pierre-Paul LACAS
- 115 847 mots
- 14 médias
Les termes qui désignent les styles sont très souvent, dans leur acception primitive, des mots péjoratifs : gothique, maniérisme, baroque, pompier ont été ou sont encore employés avec une valeur polémique. Ils permettent de qualifier, ou plutôt de disqualifier, le goût réputé mauvais d'une époque révolue. L'historien se trouve ainsi hériter de notions vagues et d'un usage malaisé ; la polémique ne s'embarrasse guère en effet de nuances, sa loi veut au contraire qu'elle amalgame sous un seul qualificatif désobligeant ou injurieux toutes sortes de manifestations et de phénomènes pour mieux les rejeter en bloc.