Gradus

"gradus" dans l'encyclopédie

• HOLZBAUER IGNAZ (1711-1783)

  • Écrit par Marc VIGNAL
  • 1 595 mots

  Né à Vienne, Holzbauer, qui mène à Vienne des études de droit et de théologie, s'initie à la composition grâce au célèbre Gradus ad Parnassum du maître de chapelle impériale Johann Joseph Fux, qui, estimant ne rien avoir à lui apprendre de plus, lui conseille d'aller se perfectionner en Italie, où il se rend en effet. On le retrouve peu de temps après maître de chapelle en Moravie, puis de nouveau à Vienne (1741).

• FUX JOHANN JOSEPH (1660-1741)

  • Écrit par Marc VIGNAL
  • 1 950 mots

  Sa célébrité lui vient surtout de son Gradus ad Parnassum, sans doute le plus remarquable traité de contrepoint jamais écrit : paru en 1725 en latin, il fut traduit en allemand en 1742, en italien en 1761, en français en 1773 et en anglais en 1791. Joseph Haydn y apprit presque seul, en autodidacte, les lois du métier, avant de le mettre lui-même entre les mains de nombreux élèves, dont Beethoven.

• CLEMENTI MUZIO (1752-1832)

  • Écrit par Marc VIGNAL
  • 2 836 mots

  Au cours de la dernière période de sa vie, il participe à la fondation de la Royal Philharmonic Society (1813), par le biais de laquelle il diffuse en Angleterre les œuvres de Beethoven et de Cherubini ; il voyage encore plusieurs fois à travers l'Europe, et publie, de 1817 à 1826, les trois volumes de son ouvrage didactique principal, le Gradus ad Parnassum.

• DEBUSSY CLAUDE (repères chronologiques)

  • Écrit par Alain PÂRIS
  • 4 100 mots
  • 21 médias

  Reflet de l'anglomanie alors à la mode dans la bonne société parisienne, chaque pièce comporte, à l’exception de la première, un titre en anglais : Docteur Gradus ad Parnassum, Jumbo's Lullaby, Serenade for the Doll, The Snow is Dancing, The Little Sheppherd, Golliwog's Cake Walk. 25 mai 1910 Quatre Préludes pour piano (premier livre) sont créés à Paris, à la Société nationale de musique, par le compositeur.

• CHÂTEAUX

  • Écrit par C.R.H.A.M.
  • 7 232 mots
  • 4 médias

  Au début du xixe siècle, le mot « manoir » apparaît avec le sens de « petit château, petite maison ancienne, de style, surtout à la campagne » (Gradus français). On ne peut pas ne pas voir dans cet usage nouveau la manifestation d'une volonté de restauration d'un état social ancien, par l'introduction d'un « palier » social permettant à des personnes qui n'ont pas la chance de posséder un château, ni l'audace de baptiser « château » leur demeure, de se flatter d'un niveau intermédiaire.