Grammairienne

"grammairienne" dans l'encyclopédie

• GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) Les grammairiens latins

  • Écrit par Marc BARATIN
  • 8 507 mots

  La grammaire à Rome est d'abord un héritage, celui de la grammaire grecque. Cet héritage se présente sous les deux aspects fondamentaux de la grammaire à partir de la période alexandrine : l'enseignement proprement dit, ce qui a toujours été la tâche du « grammairien », et la description systématique de la langue, dont la Tekhnè attribuée à Denys le Thrace constitue l'illustration grecque.

• GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) Les grammairiens grecs

  • Écrit par Jean LALLOT
  • 15 172 mots

  Le nom de la « grammaire » nous vient du grec : la grammatikè tekhnè, dont nous avons la première mention dans Platon, c'est littéralement l'« art des lettres » (grammata) – entendons bien : celui des lettres de l'alphabet, pratiquement celui de l'écriture et de la lecture, qui constitue la spécialité du grammatistès, d'abord itinérant, puis sédentarisé avec l'apparition des premières écoles élémentaires (grammatodidaskaleia), vers le vie siècle à Athènes.

• PATAÑJALI LE GRAMMAIRIEN (II^e s. av. J.-C. ?)

  • Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
  • 10 317 mots

  Le nom de Patañjali est attaché à une œuvre majeure de la littérature grammaticale sanskrite, le Mahābhāṣya, qui, vraisemblablement du iie siècle avant J.-C., est un commentaire sur la célèbre grammaire de Pāṇini. Rédigé sous forme de dialogue, cet ouvrage va beaucoup plus loin que le texte qu'il veut expliquer et, dans de longs excursus, analyse avec profondeur des concepts linguistiques généraux.

• ZUMTHOR PAUL (1912-1995)

  • Écrit par Bernard CERQUIGLINI
  • 3 751 mots

  Il est rare de joindre les recherches littéraires à la préoccupation grammairienne ; Paul Zumthor le fait pourtant, préparant du même pas une thèse sur Merlin l'Enchanteur dans les littératures du Moyen Âge, et une Syntaxe du français contemporain, cosignée avec le maître Wartburg. Entamant sa carrière aux Pays-Bas, Paul Zumthor, alors jeune professeur, ne renonce pas à son désir de parcourir à grandes enjambées les champs du savoir.