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Grand-guignol

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. style s'apparentant au Grand Guignol des marionnettistes

"grand-guignol" dans l'encyclopédie

  • DARIEN GEORGES ADRIEN dit GEORGES (1862-1921)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 2 268 mots

    À la fois, il fait jouer L'Ami de l'ordre au Grand-Guignol, Biribi au Théâtre-Antoine (1906) et il collabore au journal L'Ennemi du peuple. La contradiction n'est qu'apparente chez cet adversaire farouche de la société. Et s'il jette en 1910 des boules puantes à l'Opéra-Comique, ce qui lui vaut une condamnation, pourquoi ne serait-il pas secrétaire de la Ligue française pour l'impôt unique et candidat aux élections générales de 1912 ? Enfin, il se marie en 1921, peu avant de mourir.

  • CLOUZOT HENRI GEORGES (1907-1977)

    • Écrit par Claude BEYLIE
    • 2 403 mots
    • 1 média

    Il travailla pour la radio, l'opérette, le Grand-Guignol. Sa première mise en scène « officielle » fut, en 1941, L'assassin habite au 21, adaptation originale d'un roman policier du Belge Stanislas-André Steeman, dans la série des « Monsieur Wens ». Puis ce fut, en 1943, Le Corbeau, où l'on trouve déjà, épars, tous les traits caractéristiques de son style : pessimisme, noirceur, violence érotique, goût affirmé pour la pourriture.

  • BAUR HARRY (1880-1943)

    • Écrit par Alain GAREL
    • 3 431 mots

    Après sa formation et ses débuts dans la cité phocéenne, il « monte » à Paris où, après son service militaire, il se produit, à partir de 1904, sur nombre de scènes : Grand-Guignol, Théâtre Antoine, Théâtre du Palais-Royal et Théâtre de l'Odéon. Il y mène une intense activité jusqu'au début des années 1930, créant des pièces de, entre autres, Tristan Bernard, Francis de Croisset, Sacha Guitry, Yves Mirande et Louis Verneuil, ainsi que de Marcel Pagnol qui lui confie, pour la création de Fanny, le rôle de César en remplacement de Raimu, souffrant.

  • SÉRIE NOIRE

    • Écrit par Jean-Paul MOURLON
    • 3 531 mots
    • 2 médias

    Profitant de la vogue « américaine » qui marqua l'après-guerre, la Série noire a contribué à faire connaître en France les meilleurs auteurs anglo-saxons, sans jamais renoncer à un certain souci de qualité — d'où parfois certains échecs, comme celui de la Série blême (1949-1951), plus axée sur l'atmosphère, l'épouvante, et qu'il fallut interrompre, bien qu'y aient été publiés David Goodis, William Irish, et ce chef-d'œuvre du Grand-Guignol qu'est Le Cerveau du nabab de Curt Siodmak.

  • ZULAWSKI ANDRZEJ (1940-2016)

    • Écrit par Jacques KERMABON
    • 4 192 mots
    • 1 média

    Le réalisateur ne redoute pas non plus le grand-guignol. Dans Chamanka (1996), tourné en Pologne, la troublante Iwona Petry, après avoir connu une passion sexuelle avec un anthropologue, finit, après avoir fracassé le crâne de son amant, par manger sa cervelle à la petite cuillère. En 2015, après quinze ans loin des écrans pendant lesquels il a écrit des romans, dont L’Infidélité et À propos d’elle (2003), habités par sa rupture avec Sophie Marceau, Zuławski adapte Cosmos, le roman de Witold Gombrowicz.

Recherche alphabétique

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