Grand-guignolesque
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qui rappelle les spectacles du Grand-Guignol, salle parisienne spécialisée dans les mélodrames horrifiants
"grand-guignolesque" dans l'encyclopédie
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DEUX ANS, HUIT MOIS ET VINGT-HUIT NUITS (S. Rushdie) Fiche de lecture
- Écrit par Catherine PESSO-MIQUEL
- 5 686 mots
Le traitement des thèmes, souvent très comique, parfois grand-guignolesque, n’exclut pas la dénonciation de toutes les formes de fondamentalisme. On retrouve aussi la façon imaginative dont Rushdie sait mettre en scène sa propre vie : ici, il rend hommage au philosophe dont son père avait choisi d’adopter le nom ; et le personnage de Hugo Casterbridge, confronté au mépris de la police et aux foules violentes, constitue un alter ego de l’écrivain traqué au temps de la fatwa lancée contre lui par l’imam Khomeyni.
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L'ORESTIE (mise en scène O. Py)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 606 mots
Sur le plateau, c'est tout le jeu des pulsions et des passions qui se déchaîne, dans l'alternance du trivial et du tragique, du grand-guignolesque et du cérémonial de l'eau et de feu. Sans doute, comme dans tout le théâtre d'Olivier Py, cette démesure baroque n'évite pas, parfois, les pièges de l'excès. Mais il est des images d'une justesse superbe, d'une force prégnante : ici, le drap rouge qui s'étale le long d'un escalier à la hauteur impressionnante ; là, le passage obsédant du fantôme d'Iphigénie, emmaillotée dans un collant couleur sang, qui se prolonge en une traîne sans fin ; plus loin encore, les hommes à tête de chien sortis de quelque enfer, un cheval noir qui surgit, ou le chœur regroupé au final dans une arène de métal éblouissante.
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COMÉDIE MUSICALE
- Écrit par Laurent VALIÈRE
- 32 847 mots
- 6 médias
Il a, en plus de quarante ans de carrière, exploré plus de domaines que quiconque, de la farce romaine (A Funny Thing Happened on the Way to the Forum) à l'impressionniste Sunday in the Park with George, aux accents debussystes, de l'expressionniste, opératique et grand-guignolesque Sweeney Todd, the Demon Barber of Fleet Street (Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street, 1979) au marivaudage ravélien de A Little Night Music (1973), sans oublier des hommages aux grandes revues de Broadway (Follies, 1971) et une incursion dans la mémoire américaine à la rencontre d'assassins de présidents des États-Unis (Assassins, 2004).