Granularité

"granularité" dans l'encyclopédie

• INTERFÉRENCES LUMINEUSES

  • Écrit par Maurice FRANÇON et Michel HENRY
  • 43 687 mots
  • 19 médias

  Cette structure particulière porte le nom de granularité, ou bien celui de « speckle », d'origine anglo-saxonne. Il est possible d'enregistrer la granularité sur une plaque photographique à grain fin. Après traitement, celle-ci se comporte comme un verre dépoli. Il est ainsi possible d'engendrer des figures de granularité rigoureusement identiques, ce qui est souvent commode.

• OPTIQUE Optique instrumentale

  • Écrit par Albert ARNULF
  • 36 784 mots
  • 11 médias

  Si ga et ρ sont les rayons angulaires, exprimés en radians, des taches de granularité-diffusion et des taches de diffraction et si ωg et ωd sont les rayons linéaires de la pupille de sortie de l'instrument, on a :d'où : Pour l'œil, par exemple, le rayon de la tache de granularité – diffusion – aberrations est égal à 1,2 minute d'arc (3,49 ( 10-4 rd) ; la longueur d'onde moyenne de la lumière étant de 6 .

• MÜLLER KARL ALEXANDER (1927-2023)

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 5 895 mots
  • 1 média

  Cette granularité rend l'aluminium supraconducteur jusqu'à 2,8 kelvins (K) alors que la forme ordinaire de l’aluminium a une température critique (température où il passe de l'état supraconducteur à l'état normal) proche de 1 K. À partir de l'automne 1983, Müller et Bednorz consacrent tous leurs efforts à l'étude de matériaux susceptibles d'avoir une température critique supérieure au record de 23,3 K observé en 1973 dans un alliage niobium-germanium.

• L'AMIE PRODIGIEUSE (dir. S. Costanzo)

  • Écrit par Benjamin CAMPION
  • 6 190 mots
  • 1 média

  Avec sa granularité prononcée et ses couleurs délavées qui renvoient à l’esthétique d’un film tourné en Super 8, ce générique nous projette dans la saison à venir en enchaînant des images d’épisodes que nous allons bientôt découvrir. Cette double temporalité – passé et futur, passé revisité depuis le futur et futur semblant d’emblée déjà passé – est parfois symbolisée par des jeux de surimpressions qui instaurent une dialectique entre deux états : un « ça a été » et un devenir incertain qui confèrent à l’humain toute sa complexité.

• SNOW MICHAEL (1929-2023)

  • Écrit par Raphaël BASSAN
  • 6 841 mots
  • 1 média

   Adams Sitney nomme, dans un article de 1969, le film structurel, Snow, comme d'autres de ses collègues de la fin des années 1960, parmi lesquels on peut citer Paul Sharits ou Hollis Frampton, trouve, dans la grammaire du cinéma (mouvements de caméra, vitesse, granularité, répétitions, boucles), le moyen d'accéder à une abstraction cinématographique qui ne doit plus rien à la transposition de l'abstraction picturale sur pellicule telle que la pratiquèrent Hans Richter ou Walter Ruttmann dans les années 1920.