Graphème
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, unité graphique minimale d'un code linguistique écrit
"graphème" dans l'encyclopédie
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ORTHOGRAPHE
- Écrit par Liselotte BIEDERMANN-PASQUES et Fabrice JEJCIC
- 25 395 mots
- 1 média
Tout graphème est ainsi censé trouver sa justification par rapport à l'un ou l'autre secteur des sous-systèmes de la langue. Le principe d'écriture phonogrammique (rapport phonème-graphème) Ce principe note une correspondance privilégiée entre phonème et graphème qui facilite la lecture et la mise en écriture ; cette correspondance va du phonème ou unité de son à une certaine unité de signe.
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MORPHOLOGIE (psycholinguistique)
- Écrit par Séverine CASALIS et Pascale COLÉ
- 16 028 mots
De plus, le choix du graphème correct, en cas d’ambiguïté, est plus fréquent lorsque le mot est complexe (« caisson » vs « bedaine »). Dans ce cas, il bénéficie en effet de la stabilité orthographique de la base (principe dit de « consistance de la racine »). Les travaux se sont multipliés, montrant l’importance de la morphologie dans l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe.
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CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO et Isabelle RABUT
- 261 308 mots
- 3 médias
Il est du reste maintenu, du moins dans l'esprit des lettrés, par l'écriture qui est syllabique, c'est-à-dire que chaque signe écrit, ou graphème, note un mot d'une seule syllabe et, par surcroît, n'en note pas la prononciation, mais le sens. Jamais il ne serait venu à l'idée d'un lettré chinois de l'Ancien Régime que le mot pût être autre chose qu'une syllabe, et celle-ci, pour lui, tendait même à se confondre avec son signe graphique à tel point qu'il se faisait du langage une représentation beaucoup plus visuelle qu'auditive.