Gravelle
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en médecine, formation de concrétions solides dans l'appareil urinaire
Forme dérivée du verbe « graveler »
"gravelle" dans l'encyclopédie
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DIATHÈSE
- Écrit par Georges TORRIS
- 783 mots
Au xixe siècle, on considérait comme diathèses : la scrofule (tuberculose), le cancer, la goutte, le rachitisme, la gravelle (lithiase) et le rhumatisme, qui avaient en commun l'hérédité, la chronicité et l'incurabilité.
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CHÉLIDOINE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 054 mots
La chélidoine est aussi diurétique, dépurative (hydropisie, gravelle, dermatoses) et antispasmodique, avec certaines analogies avec le pavot. La plante doit son nom populaire de « grande éclaire » à son pouvoir légendaire de rendre la vue. C'est, en fait, une bonne antiophtalmique : ulcères des paupières, blépharites, ophtalmies chroniques (décoction légère des feuilles ou suc de la plante fraîche toujours dilué dans quinze à vingt-cinq fois son poids d'eau, en collyres).
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LITHIASE
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 787 mots
En grec hippocratique, et en français à partir de 1611 (Cotgrave), lithiase évoquait la « pierre » (comme le font aussi les mots calcul pour caillou, et gravelle pour gravier) et uniquement les pierres qui se développent dans la vessie par précipitation de sels de chaux. Quand on découvrit progressivement les autres calculs, d'abord grâce aux premières autopsies (mise en évidence d'une pierre de la vésicule biliaire par Benevenii en 1501), lithiase devint le terme générique de cet ensemble d'affections, en réalité disparate, et non explicable seulement par une « diathèse arthritique », comme on le soutenait encore au début du siècle.
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TOPONYMIE
- Écrit par Marianne MULON
- 9 462 mots
Elles sont infiniment variées et s'attachent à décrire : le relief (Le Puy) ; l'eau, courante ou stagnante (Noirpalu), fontaines et sources (Bonnefont) ; le sol, terres pierreuses (La Gravelle), argileuses (Marnières), sableuses (Airaines) ; la végétation, arbres (Le Saussoy, Le Teil) et forêts (Pleine-Selve), landes et friches (L'Herm) ; la faune (Tesnière), l'élevage (Vacheresse) ; les défrichements (Essarts, Noailles, Usclades, Tronches) et les cultures (Chennevières ou Cannebières, Panissières, Ségalas), les prés et pâtures ; les constructions (Mesnil, Chazelles, formations du type Chez-X), établissements religieux (Grisolles, Moustiers), fortifiés (Rochefort) ; les voies de communication, carrefours (Carrouges), péages, gués, etc.
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FIELDING HENRY (1707-1754)
- Écrit par Alexandre MAUROCORDATO
- 11 081 mots
Elle se termine dans les pantoufles d'un juge de paix qui épousa en secondes noces sa cuisinière et alla mourir de la gravelle à Lisbonne. À sa période bohème se rattachent sa tentative, déjouée par un tuteur jaloux, d'enlever une jeune héritière ; la petite fortune dissipée à Londres, où il s'enfonça sous le poids des dettes, à l'image de ses héros, du monde au demi-monde et du demi-monde aux bas-fonds ; son stage à l'université de Leyde, moins chère que ses rivales anglaises ; ses premiers contacts avec la faune théâtrale.