Gravure
- Nom féminin singulier
Définition
- procédé utilisé pour graver
- résultat de l'action de graver
"gravure" dans l'encyclopédie
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GRAVURE
- Écrit par Barthélémy JOBERT et Michel MELOT
- 47 135 mots
- 3 médias
Il faut attendre le cas de William Blake (1757-1827), exceptionnel et sans lendemain (ses procédés, uniques, ne sont pas encore tous élucidés), pour retrouver une gravure en relief sur métal d'une réelle valeur. La gravure en creux : le trait Comme le bois est le médium privilégié de la gravure en relief, le métal est celui de la gravure en creux ou gravure en taille-douce, du nom de la presse utilisée.
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BOIS DE BOUT, gravure
- Écrit par Ségolène LE MEN
- 4 829 mots
) et le cliché (années 1820), transfert du motif sur une matrice en plomb ; ainsi étaient obtenus des tirages plus importants, et les vignettes, mises en vente par le fondeur ou par l'atelier de gravure, devenaient aisément susceptibles de réemploi. La mise en train — procédé mis au point en 1838 par le compagnon-imprimeur Aristide (La Gravure sur bois en France au XIXe siècle, Gusman, éd.
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GRAVURES D'HOKUSAI (repères chronologiques)
- Écrit par Alain THOTE
- 719 mots
Fin du xviie siècle Premières estampes de l'Ukiyo-e (« images du monde flottant ») 1760 Naissance de Katsushika Hokusai. 1778 Premiers travaux de l'artiste : des représentations d'acteurs et de courtisanes. Vers 1780 Estampe des « Lutteurs de sumo ». Vers 1800 Hokusai réalise les premières représentations de paysages, sujet neuf pour l'estampe japonaise.
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HAYTER STANLEY WILLIAM (1901-1988)
- Écrit par Michel MELOT
- 1 318 mots
Hayter a expliqué ses principes dans deux livres importants qui déterminèrent bien des vocations : New Ways of Gravure (1949) et About Prints (1962).
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AQUAFORTISTES MOUVEMENT DES
- Écrit par Ségolène LE MEN
- 4 686 mots
Mais c'est aussi, face à l'échec de la gravure officielle de reproduction au burin, un sursaut de l'avant-garde contre l'académisme, par lequel l'art de la gravure était menacé de mort lente. Le mouvement tendait à réhabiliter la gravure originale comme un art d'expression spontanée, qui pouvait se passer de l'aide du praticien ; depuis Rembrandt, l'eau-forte avait été en effet ce procédé par lequel la gravure était devenue accessible au peintre : il suffisait de savoir dessiner pour travailler la plaque protégée par un vernis et destinée à être ensuite soumise à la morsure de l'eau-forte, par toute une « cuisine » dont Bracquemond était expert.