Greffage
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, fait de greffer, d'insérer une partie vivante d'un végétal dans un autre végétal
"greffage" dans l'encyclopédie
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HORTICULTURE ORNEMENTALE
- Écrit par Robert BOSSARD
- 27 197 mots
- 2 médias
Aux techniques classiques du bouturage et du greffage s'ajoute, pour quelques espèces tout au moins, la méthode de culture des méristèmes qui, laissée à un petit nombre de spécialistes, permet de multiplier les plantes (orchidées) avec le maximum de précautions au point de vue sanitaire. Bouturage et greffage Les pépinières modernes comptent au moins une serre à multiplication dont les bâches sont occupées par des séries successives de semis et surtout de boutures d'espèces à feuilles caduques au cours du printemps et de l'été, de plantes à feuillage persistant en automne et en hiver.
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VIROSES VÉGÉTALES
- Écrit par Pierre-Yves TEYCHENEY
- 22 144 mots
- 2 médias
Elle est plus rarement assurée par la graine ou le pollen, et, dans le cas des plantes cultivées, par certaines pratiques culturales (greffage, taille, irrigation) ou par le simple contact entre une plante malade et une plante saine. Certains virus peuvent être transmis à la fois par un vecteur et par la graine ou le pollen, ce qui leur permet d'être très efficacement disséminés.
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VIROÏDES
- Écrit par Thierry CANDRESSE
- 11 591 mots
- 3 médias
Jusqu’alors, ces maladies étaient considérées comme étant d’origine virale car elles en possédaient de nombreuses propriétés, comme leur transmissibilité mécanique et par greffage, ou encore la faible taille de l’agent causal et l’impossibilité de le cultiver. Grâce aux travaux de l’Américain Theodor O. Diener sur la maladie des tubercules fusiformes de la pomme de terre, les efforts pour purifier le pathogène en cause allaient apporter de nombreuses surprises.
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MULTIPLICATION VÉGÉTATIVE
- Écrit par René NOZERAN
- 9 848 mots
- 4 médias
Outre le cas de bipartition intervenant chez les organismes monocellulaires ou lors d'étapes unicellulaires du cycle d'alternance de générations, on peut distinguer de nombreuses modalités : ce peut être par fragmentation de l'individu, soit après une coupure naturelle, par exemple une mortification, isolant l'extrémité d'un stolon (fraisier, ), un tubercule (pomme de terre), un sclérote (Champignons), soit après une intervention de l'homme en vue de réaliser des cultures clonales à partir d'un individu présentant des propriétés données (cultures de levures, utilisées pour les fermentations ou la production d'antibiotiques ; bouturage, greffage en horticulture) ; ce peut être aussi par formation, dans le végétal, de cellules ou groupes de cellules, d'organes ou groupes d'organes plus ou moins différenciés se séparant du végétal d'une manière naturelle ; bulbilles des Fougères et de quelques Angiospermes ; propagules, kystes de végétaux inférieurs, téleutospores de Champignons, graines dont l'embryon est formé, sans fécondation, à partir de certaines cellules du sporophyte, du nucelle par exemple, et dites apomictiques, ou à partir d'une cellule du gamétophyte non réduit.
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VERNALISATION
- Écrit par Pierre CHOUARD et Claude PICARD
- 9 552 mots
- 1 média
Lang (États-Unis), chacun comparant un couple de plantes, l'une exigeant la vernalisation, l'autre étant son mutant annuel : le seigle Petkus chez qui le photopériodisme n'a qu'un rôle subtil, et la jusquiame noire (Hyoscyamus niger) où l'héméropériodisme est indispensable après la vernalisation ; ces auteurs ont aussi étudié des cas exceptionnels de transfert par greffage de l'état vernalisé.