Grenoblois

"grenoblois" dans l'encyclopédie

• GRENOBLE

  • Écrit par Martin VANIER
  • 5 765 mots
  • 2 médias

  (Zone pour l'innovation et les réalisations scientifiques et techniques) de Meylan (1972) sont les leviers du modèle, et du mythe, grenoblois. Dès lors, l'agglomération de trente-quatre communes occupe toute la plaine et ses ramifications : le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de 1973 consacre le « Y grenoblois » et la problématique de l'équilibre de ses branches ; la Villeneuve (quartier de l'Arlequin), quelques autres quartiers de l'expansion et le centre ancien populaire vivent des années d'expérimentation urbanistique.

• TOURNIAIRE JACQUES (1722-1829)

  • Écrit par Jean BAUDEZ
  • 1 557 mots

  Fils d'un marchand grenoblois, Tourniaire arrive à Paris à l'âge de quinze ans et s'engage dans la troupe d'Astley dont il devient bientôt l'un des meilleurs écuyers. Au départ d'Astley pour l'Angleterre, il reste quelque temps avec les Franconi. En 1801, il fonde sa propre compagnie et se met à parcourir l'Europe. De 1801 à 1815, il voyage surtout en Allemagne.

• GRENOBLE MUSÉE DAUPHINOIS DE

  • Écrit par Jack LIGOT
  • 5 952 mots

  Créé en 1906 par un érudit grenoblois, Hippolyte Müller (1865-1933), le Musée dauphinois s'inscrit dans la première lignée des musées d'arts et de traditions populaires ancrés dans une culture régionale. C'est à partir d'une accumulation d'objets-souvenirs – silex taillés, outils, meubles rustiques – que les collections s'organisent peu à peu. S'y distinguent aujourd'hui, avec l'argenterie locale, les créations d'une dynastie d'ébénistes grenoblois du xviiie siècle, les Hache, dont les commodes, les encoignures, les secrétaires sont très prisés.

• GRENOBLE MUSÉE DE

  • Écrit par Adrien GOETZ
  • 6 983 mots

  Le nouveau musée, conçu avec le conservateur par les architectes grenoblois Olivier et Antoine Félix-Faure, inauguré place de Lavalette en 1994, dans un site central, au bord de l'eau, permet aux œuvres de retrouver une lumière zénithale indirecte et des espaces majestueux, ouvrant sur la ville et les montagnes des alentours. Le parc accueille quinze sculptures monumentales d'artistes contemporains, d'Alexandre Calder à Anthony Caro ou Bernar Venet.

• SILLON ALPIN

  • Écrit par Bernard DEBARBIEUX
  • 6 142 mots

  On doit l'expression « Sillon alpin » à un géographe grenoblois de la première moitié du xxe siècle, Raoul Blanchard. Ce nom, forgé dans les années 1910, participe d'une nomenclature qui différencie l'espace alpin selon des critères géologiques, morphologiques et d'économie rurale ; il lui permet d'individualiser « la grande dépression si profondément enfoncée dans la montagne » qui, de la région de Sallanches à la haute vallée du Drac, se glisse entre les principaux massifs cristallins des Alpes et les Préalpes calcaires.