Gribouillis
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en arts, dessin informe et inintelligible
Synonyme
- gribouillage
"gribouillis" dans l'encyclopédie
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RENZ ERNST (1815-1892)
- Écrit par Jean BAUDEZ
- 2 973 mots
« Impossible de déchiffrer ce gribouillis », disait-il. Ce trait a été maintes fois repris dans les entrées clownesques. Il avait des colères terribles et, dans son établissement, qu'il appelait avec emphase son « institut », il faisait régner une discipline de fer. C'est au cirque Renz qu'un garçon de piste, maladroit et mal fagoté, en provoquant sans le vouloir l'hilarité joyeuse du public, aurait créé le personnage de l'auguste.
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AARDMAN STUDIO
- Écrit par Bernard GÉNIN
- 6 085 mots
- 1 média
Tout commence à Bristol, en 1966, avec les gribouillis de deux camarades d’école, David Sproxton et Peter Lord, passionnés par les séries animées qu’ils découvrent à la télévision. Ils admirent les créations des studios Disney, bien sûr, mais aussi celles du duo Hanna-Barbera (Tom et Jerry), et les monstres de toute nature animés par Ray Harryhausen.
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TWOMBLY CY (1928-2011)
- Écrit par Lucile ENCREVÉ
- 7 719 mots
- 1 média
De retour à New York, il réalise, entre 1954 et 1956, des peintures all over de grand format dans lesquelles des fonds noirs ou blancs sont parcourus de traces, partiellement effacées – des gribouillis où dessin et peinture se rejoignent. Dans ces œuvres abstraites, qui disent les doutes d'une peinture venant après l'expressionnisme abstrait (après Jackson Pollock, surtout), la provocation n'est pas exclue – il laisse ainsi transparaître le mot Fuck dans Academy (1955).
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PORNOGRAPHIE
- Écrit par Gilles LAPOUGE
- 24 903 mots
- 1 média
En ce sens, pour pauvres qu'ils puissent paraître, les films, les théâtres et les livres pornographiques dessinent le gribouillis un peu tremblé d'une très obscure, très dangereuse énigme.
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GRAFFITI
- Écrit par Glen D. CURRY, Scott H. DECKER, William P. MCLEAN et Encyclopædia Universalis
- 32 332 mots
- 1 média
Peu usité au xixe siècle, où il semble avoir été employé pour la première fois dans d'autres langues que l'italien, le terme « graffiti », qui avait auparavant désigné tous griffonnages, grattages et gribouillis, quels que soient leurs supports, prit, à cette époque-là, un sens nouveau ; il devint, pour les archéologues et les paléographes, un terme général servant à distinguer les inscriptions populaires cursives des inscriptions officielles formelles trouvées sur les monuments antiques.