Griffu
- Adjectif masculin singulier
Définition
- armé de griffes, ongles de corne pointus
- qualifie les doigts d'une personne cruelle, qui ne lâche pas prise facilement
- cruel
"griffu" dans l'encyclopédie
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TARDI JACQUES (1946- )
- Écrit par Yves FRÉMION et Encyclopædia Universalis
- 3 766 mots
Il aime travailler avec des scénaristes qui sont parmi les meilleurs, comme Jean-Patrick Manchette (Griffu, 1978), Jean-Claude Forest (Ici-même, 1979, une des plus belles bandes dessinées de tous les temps), Benjamin Legrand (Tueur de cafards, 1984 ; New York mi amor, 2008), quand il n'adapte pas son ami Léo Malet (Brouillard au pont de Tolbiac, 1982 ; 120 rue de la Gare, 1988 ; Une gueule de bois en plomb, 1990, aventure inédite dont Tardi écrit le scénario, avec l'aval de l'écrivain ; M'as-tu vu en cadavre, 2000 ; Carnet, 2001), Daniel Pennac (Le Sens de la houppelande, 1991 ; La Débauche, 2000).
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LA FÉLINE, film de Jacques Tourneur
- Écrit par Jacques AUMONT
- 5 324 mots
Lewton et Tourneur s'attachèrent beaucoup au décor, qui contribue à suggérer le thème félin : statue de la déesse égyptienne Bastet (dont se souviendra Albert Lewin dans son Portrait de Dorian Gray, 1945), pied griffu de la baignoire, paravent avec une panthère noire, et plusieurs chats – sans oublier les incessants rugissements des fauves du zoo. Le thème du film, bien sûr, c'est la féminité : la sexualité féminine, entre frigidité et nymphomanie.
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GERMAINE RICHIER (exposition)
- Écrit par Claire MAINGON
- 5 532 mots
N’est-ce pas de la destinée, de la vie et de la mort, que nous parlent ces êtres hybrides, la femme-insecte (La Mante, grande, 1946), la joueuse de diabolo (Le Diabolo, 1950) ou encore le célèbre Griffu (1952) qui tient dans les airs ? L’espace, le vide sont constitutifs de l’œuvre, nous rappelant que cette problématique ne fut pas l’apanage des abstraits.
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RICHIER GERMAINE (1902-1959)
- Écrit par Maïten BOUISSET
- 7 977 mots
Quant au Griffu, dont elle réalise plusieurs versions (1952, Museum of Modern Art de New York, et musée Réattu en Arles), il tient à la fois de l'homme et de l'animal : ses pieds sont fourchus et ses mains terminées par des griffes, sa figure est défoncée, toutes difformités accentuées encore par le traitement du bronze que l'artiste triture et déchiquette à outrance.