Grisaille
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- peinture ne comprenant que des tons gris
- atmosphère triste et monotone
Forme dérivée du verbe « grisailler »
"grisaille" dans l'encyclopédie
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GRISAILLE
- Écrit par Jean RUDEL
- 2 265 mots
Il faut évoquer enfin l'emploi du terme « grisaille » dans l'art du vitrail, où il désigne soit une expression monochrome, soit une modification de valeur de la même couleur.
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PÉNICAUD LES (XVe-XVIe s.)
- Écrit par Marie-Madeleine MARCHEIX
- 2 353 mots
Son œuvre est peinte exclusivement en grisaille, à fond noir ou bleu ; ses personnages, proches des canons bellifontains, portent des vêtements d'une légèreté vaporeuse. Il n'a laissé aucune pièce signée ni datée ; on trouve seulement, au revers des plaques, le poinçon des Pénicaud frappé jusqu'à trois ou quatre fois.
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FRANCKEN FRANS II, dit LE JEUNE (1581-1642)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 2 539 mots
- 1 média
Une facture brillante et légère, extrêmement lisse et transparente, des couleurs claires et chatoyantes, des ombres peu marquées, une incroyable prolixité (le vrai bonheur de peindre, comme chez Teniers), un dessin élégant et heureux, une faculté d'inspiration très souple qui lui permet de s'inspirer de gravures anciennes (par exemple, Raimondi, Dirck Barendsz) ou d'œuvres paternelles, à l'occasion le sens de la grisaille — une grisaille toujours blonde et lumineuse — et du camaïeu (notamment dans de petites scènes entourant une plus grande placée au centre d'un panneau, ainsi dans Le Fils prodigue du Louvre), le goût du faste, des décors et des parures exotiques ou orientales, qui transforme les évocations religieuses ou historiques en divertissements de cour avec ce manque de sérieux qui annonce déjà le xviiie siècle, autant de traits cohérents qui caractérisent les productions sorties de l'atelier de Francken, un atelier vraiment collectif où l'artiste fait travailler plusieurs collaborateurs et dont il ne signe généralement pas les travaux quand ils ne sont réellement pas de sa main.
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COURT & LES COURTEYS LES (XVIe s.)
- Écrit par Marie-Madeleine MARCHEIX
- 2 736 mots
On y compte un grand nombre de pièces de vaisselle, souvent émaillées en couleurs sur la face, en grisaille au revers, des coffrets, et une nouvelle catégorie d'objets, les petits miroirs ovales ou octogonaux dont le revers est orné d'une plaque d'émail à sujet mythologique. Ses figures sont sèches et anguleuses, et ses pièces polychromes laissent une impression de confusion.
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M.D. PAPE (actif mil. XVIe s.)
- Écrit par Marie-Madeleine MARCHEIX
- 776 mots
Il a peint quelquefois en polychromie, en tons sombres et somptueux, le plus souvent en grisaille, avec une richesse de modelé et un sens des valeurs qui le rapprochent de la peinture plus que de la gravure. Il a en particulier étoffé les figures de Du Cerceau. On conserve de lui plusieurs triptyques représentant certains épisodes de la vie de saint Jean-Baptiste : La Prédication (d'après Jean Mignon), Le Baptême du Christ et La Décollation.