Griser
- Verbe à l'infinitif
Définition
- colorer, marquer, en gris (le plus souvent avec des petits points plus ou moins serrés)
- rendre légèrement ivre
- mettre dans un état euphorique
A la forme pronominale
- se mettre dans un état euphorique
- se rendre légèrement ivre
"griser" dans l'encyclopédie
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CUTHBERT BETTY (1938-2017)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 548 mots
Alors que l'Australie entière célèbre ce titre, la jeune et modeste Betty Cuthbert, tout juste âgée de dix-huit ans, ne se laisse pas griser et se prépare tranquillement pour l'épreuve suivante, le 200 mètres. Quatre jours plus tard, elle s'impose sur cette distance en 23,4 secondes. Enfin, avec Norma Croker, Fleur Mellor et Shirley Strickland, elle remporte le relais 4 fois 100 mètres (44,5 s, record du monde) et monte pour la troisième fois sur la plus haute marche du podium des Jeux de 1956.
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TOULOUSE ROGER (1918-1994)
- Écrit par Guy BELOUET
- 3 381 mots
Pourtant, Roger Toulouse ne se laisse pas griser par ces succès rapides : bien au contraire, il se retire à Orléans et, travailleur patient, laborieux, terriblement exigeant pour lui-même, il se livre sans concession au métier de peintre. Figuratif par tempérament et fidélité, surréaliste peut-être, mystique assurément, inquiet passionnément, il se livre à une quête strictement personnelle, à l'abri des courants qui emportent les modes fugitives de l'école de Paris.
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BERGANZA TERESA (1933-2022)
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 775 mots
- 1 média
Révélée avec éclat à vingt-quatre ans, Teresa Berganza ne s'est pas laissé griser par les dithyrambes qui ont salué ses débuts mais a su devenir, par une constante humilité dans le travail et une grande sagesse dans ses prises de rôles, une rossinienne d'élite, une mozartienne d'exception et l'une des représentantes les plus accomplies du chant espagnol.
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ALAGNA ROBERTO (1963- )
- Écrit par Pierre BRETON
- 8 684 mots
Comment ne pas craindre que d'aussi éminentes qualités ne soient désormais dédiées à des objets peu dignes d'elles ? Autant il est aisé de se laisser griser par les délices émollientes et perverses de la notoriété, autant il est ardu de s'astreindre à reprendre les constants efforts qu'exige la fréquentation des chefs-d'œuvre. Roberto Alagna aura-t-il les moyens, l'énergie et la volonté de regagner les sommets ? L'encre n'est pas encore sèche, le livre pas encore fermé.
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ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) La littérature
- Écrit par Marc CHÉNETIER, Rachel ERTEL, Yves-Charles GRANDJEAT, Jean-Pierre MARTIN, Bernard POLI, Pierre-Yves PÉTILLON, Claudine RAYNAUD et Jacques ROUBAUD
- 220 674 mots
- 25 médias
Devant un horizon qu'il perçoit illimité, il est tenté de se laisser griser par les délices d'une communion romantique, comme au jardin d'Éden, ou de combler cet espace, ce vide, et de construire une civilisation au milieu du désert. Pour cet Américain solitaire, l'« autre » peut être un compagnon ou un ennemi qui empiète sur son domaine. Fraternité et assassinat sont les deux pôles de la vie comme de la littérature américaines.