Grognon

"grognon" dans l'encyclopédie

• BAGAUDES RÉVOLTE DES

  • Écrit par Paul QUENTEL
  • 2 833 mots

  La comédie latine, Querolus, Le Grognon, ou l'Aulularia, qui date de la fin du ive siècle ou du début du siècle suivant et qui est imitée de Plaute, montre comment les paysans repoussent les lois romaines et s'organisent pour rendre la justice. On signale des bagaudes au ve siècle en Espagne, dans la Tarraconaise. L'écrivain grec Zosime dépeint leur activité dans les Alpes en 408.

• WYCHERLEY WILLIAM (1640-1716)

  • Écrit par Henri FLUCHÈRE
  • 5 243 mots

  Ce grognon va plus loin que l'humour dans le châtiment du vice, mais il a peut-être un cœur romanesque, puisque dans chacune de ses comédies véhémentes on trouve une fleur bleue, ainsi la fidèle Fidelia, dans sa comédie la plus dure. Cet homme au franc-parler fut aussi un tendre, ne serait-ce que pour l'amitié qu'il voua à un Pope passablement pervers de cinquante ans plus jeune que lui, et qui lui corrigeait ses vers.

• COURIER PAUL-LOUIS (1772-1825)

  • Écrit par ETIEMBLE et Encyclopædia Universalis
  • 7 734 mots

  ] belle raison pour dire non ! » De grognard sous Napoléon passé grognon sous Louis XVIII, étonnez-vous si « le plus petit des grands propriétaires » – toujours âpre à se faire payer, jusqu'au « tapage » et aux « assignations » inclusivement – supporta mal que la lettre de la Charte, à laquelle il s'était rallié, en trahît constamment l'esprit. Parce qu'il n'était d'aucun parti, sinon de celui des orléanistes, parce qu'il se piquait de n'être « compère de personne », il connut les arrêts de rigueur en Italie, fut détenu sous Napoléon, par mégarde, à cause du complot de Mallet ; durant la Restauration, ce furent des procès, l'amende, la prison.