Gué
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Interjection
Définition
- endroit peu profond d'un cours d'eau, qui permet le passage à pied
- ancienne interjection exprimant la joie
"gué" dans l'encyclopédie
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IO
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 251 mots
- 1 média
Sur quoi, Héra envoya un taon qui s'attacha aux flancs d'Io, la tourmentant sans cesse ; pour lui échapper, celle-ci erra par toute la terre, traversa à la nage la mer Ionienne (dont le nom est dérivé du sien), atteignit le détroit appelé pour cette raison Bosphore (gué de la Vache), et parvint finalement en Égypte : là, elle reprit sa forme première et donna naissance à Épaphos.
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GRANIQUE BATAILLE DU (mai 334 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 327 mots
Les troupes de choc d'Alexandre traversent le cours d'eau à gué et gravissent la berge sous une pluie de javelots. Alexandre charge les généraux perses, qui sont concentrés sur le centre gauche de leur ligne, et il mène contre eux de furieux assauts à la tête de sa cavalerie. Celle des Perses, quatre fois plus nombreuse, manque d'espace pour manœuvrer entre le Granique et les troupes à pied.
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AGADIR
- Écrit par Daniel NOIN
- 1 329 mots
- 2 médias
Comptoir portugais (Santa Cruz de Cap de Gué) au début du xvie siècle avant de tomber entre les mains de Muḥammad al-Shaykh en 1541, Agadir, servit, de la fin du xvie au xxe siècle, de débouché maritime à la plaine du Souss. En 1911, la démonstration de la canonnière allemande Panther dans la baie provoqua un incident grave entre la France et l'Allemagne et fut à l'origine de l'accord franco-allemand sur le Maroc.
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JANUS
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 1 671 mots
L'irlandais a dérivé de la même racine le mot désignant le « gué » et la porte d'une maison se dit en latin janua ; inutile sans doute de recourir au dieu étrusque Ani pour expliquer le Janus latin. Il est le dieu qui préside à toute espèce de transition d'un état à un autre. Dans l'espace d'abord : il veille sur le seuil de la maison, protégeant le passage de l'intérieur à l'extérieur et inversement ; il préside au passage de la paix à la guerre et inversement, c'est-à-dire au départ de l'armée pour l'espace extérieur à la ville et à son retour vers l'espace intérieur de la même ville ; il assure enfin le passage du monde des hommes à celui des dieux et, à ce titre, est toujours invoqué au début de toute prière rituelle.
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MASERU
- Écrit par Jean LIOU
- 1 819 mots
- 1 média
Ville fondée en 1869 par les Britanniques sur une colline surveillant un gué de la rivière Caledon (ou Mohokare) comme centre administratif du nouveau protectorat du Basutoland – devenu Lesotho à l'indépendance en 1966 –, Maseru doit son nom aux grès rouges qui constituent les montagnes de la région. Le méandre de la rivière marque maintenant la frontière avec l'Afrique du Sud.