Guérisseuse

"guérisseuse" dans l'encyclopédie

• BORVO

  • Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
  • 1 161 mots

  Le surnom s'applique à la divinité guérisseuse des sources thermales, ce que confirment les comparaisons du thème berv- (alternance de borv-) dans les langues néoceltiques : irlandais berbaid « (il) bout », gallois berw, breton berv, « bouillant, bouilli ». Le français a aussi gardé le mot, de provenance celtique, bourbe : « boue épaisse au fond de l'eau ».

• JULIANA (1909-2004) reine des Pays-Bas (1948-1980)

  • Écrit par Christophe DE VOOGD
  • 4 727 mots

  Juliana, inquiète pour la santé de sa dernière fille, s'était fiée à une guérisseuse qui acquit une influence considérable sur elle, à tel point que le gouvernement décida, en 1956, le départ du Palais de cette « Raspoutine néerlandaise ». Le conflit revêtait une dimension politique majeure dans le contexte de la guerre froide, la guérisseuse ayant attiré la reine vers un neutralisme qui s'opposait à la politique atlantiste des Pays-Bas.

• ARAUCANS

  • Écrit par Simone DREYFUS-GAMELON
  • 5 805 mots

  La principale intermédiaire entre ce monde et celui des hommes est la machi (chamane), tout à la fois magicienne, guérisseuse, devineresse, qui, grâce à des transes, entre en communication avec les esprits. Douée d'un pouvoir bénéfique, elle a pour tâche de contrecarrer l'action des sorciers, responsables des maux physiques comme des catastrophes sociales.

• LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES ANNEAUX DE POUVOIR, série télévisée

  • Écrit par Benjamin CAMPION
  • 7 621 mots
  • 1 média

  Nous suivons également les tractations entre elfes et nains pour l’exploitation du mithril (métal rare qui protègera bien plus tard Bilbo puis Frodon), l’histoire d’amour semée d’embûches entre Arondir, elfe sylvain, et Bronwyn, guérisseuse humaine d’un village situé dans les Terres du Sud, et les pérégrinations d’une tribu pastorale de Piévelus (les ancêtres des hobbits), dont deux adolescentes peu farouches confrontées à un géant littéralement tombé du ciel.

• TRISTAN ET ISOLDE (R. Wagner)

  • Écrit par Timothée PICARD
  • 10 501 mots
  • 1 média

  Sous le faux nom de Tantris, il s'est alors présenté à celle dont les talents surnaturels de guérisseuse étaient seuls capables de le sauver : Isolde elle-même. Elle l'a recueilli et soigné sans savoir qui il était. Quand elle a découvert l'identité de l'étranger, elle a décidé de se venger. Mais alors qu'elle allait lui porter le coup fatal, son regard a rencontré le sien et elle a laissé tomber son arme (« Von seinem Lager blickt' er her, nicht auf das Schwert, nicht auf die Hand, er sah mir in die Augen » : « De sa couche il regardait, non pas l'épée, non pas la main, il me regardait dans les yeux »).