Guarnérius
- Nom invariant en genre et en nombre
Définition
- célèbre famille de luthiers de Crémone
- en musique, violon issu des ateliers de cette famille
"guarnérius" dans l'encyclopédie
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STRADIVARIUS ANTONIO (1643 env.-1737)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 3 122 mots
- 1 média
Parmi les luthiers disciples d'Antonio Stradivari, outre ses deux fils déjà cités, relevons les noms de Carlo Bergonzi (1686-1747), de Alessandro Gagliano (1640-1725) qui fonda l'école napolitaine, de Lorenzo Guadagnini (père d'une illustre dynastie de luthiers, dont la descendance n'est pas encore éteinte), et de Giuseppe Guarneri (Guarnerius), dit Guarnerius del Gesù (1687-apr.
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IRNERIUS (1050 env.-env. 1130)
- Écrit par Jean GAUDEMET
- 1 544 mots
Juriste bolonais du début du xiie siècle, Irnerius est également connu sous les noms de Guarnerius et de Wernerius. On sait peu de chose de sa vie. Son nom figure dans des documents qui s'échelonnent entre 1112 et 1125. Il est alors signalé comme ayant participé à des plaids judiciaires en Italie du Nord, comme avocat ou comme juge, dans l'entourage de la comtesse Mathilde de Toscane ou de l'empereur germanique Henri V.
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SZERYNG HENRYK (1918-1988)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 5 441 mots
Szeryng possédait deux violons de grande valeur, un stradivarius et un guarnerius « del Gesù » sur lequel il jouait le plus volontiers, « le Duc » (1743). Il avait aussi acheté le stradivarius de Charles Münch, dont il avait fait don à l'État d'Israël en 1972 pour son vingt-cinquième anniversaire et qui avait été rebaptisé à cette occasion « Kinor David » (la lyre de David).
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SUK JOSEF (1929-2011)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 863 mots
Il a notamment joué sur un Guarnerius del Gesù, le Prince d'Orange, et sur un Stradivarius de 1710 ayant appartenu à Váša Příhoda, le Camposelice. Élevé au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 2002, il sera six fois récompensé du grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros en France. Josef Suk meurt le 6 juillet 2011 à Prague.
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KOGAN LEONID (1924-1982)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 3 828 mots
- 1 média
Mais jamais il ne cultiva le brillant qu'il aurait pu obtenir de l'extraordinaire instrument sur lequel il jouait, un Guarnerius de 1726. Et lorsqu'on compare son jeu à celui des disciples de Youri Yankelevitch, le fameux pédagogue soviétique, lui-même élève de Yampolski, on constate que la génération suivante (Vladimir Spivakov, Victor Tretiakov) a maintenu cette esthétique d'introspection et de réserve, contrairement à l'école de David Oïstrakh (Victor Pikaisen, Oleg Kagan, Gidon Kremer), qui a vu éclore des talents de plus en plus expansifs.