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Guelfe

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. en histoire, hostile à la maison impériale allemande des Hohenstaufen

Employé comme nom

  1. en histoire, partisan des papes dans le conflit qui opposa ceux-ci aux empereurs allemands

"guelfe" dans l'encyclopédie

  • GUELFES & GIBELINS

    • Écrit par Michel BALARD
    • 2 108 mots

    Guelf (Welf) est le nom de famille des ducs de Bavière dont la puissance féodale est hostile à la maison impériale des Hohenstaufen. Gibelin (Waiblingen, château des Hohenstaufen) est le cri de guerre des impériaux. L'antagonisme se développe lors des luttes pour la succession impériale, dans le cadre de la querelle des Investitures et du conflit entre la monarchie et le particularisme féodal.

  • GHERARDESCA UGOLINO DELLA ou UGOLIN (mort en 1289)

    • Écrit par Gérard RIPPE
    • 1 167 mots

    Issu d'une puissante famille féodale qui, traditionnellement, dirigeait les gibelins de Pise, Ugolin commence par poursuivre la politique ancestrale, puis fait volte-face, s'alliant aux Visconti et à la faction guelfe, par ambition personnelle. Emprisonné (1274) et chassé de Pise (1275), il en dévaste le territoire et y revient, comme chef du parti guelfe, avec la paix de 1276.

  • VALDEMAR II LE VICTORIEUX (1170-1241) roi de Danemark (1202-1241)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 3 063 mots

    Monté sur le trône en 1202, il soutient dans un premier temps le candidat du parti guelfe à la couronne impériale, Otton IV, qui en échange reconnaît la souveraineté de Valdemar II sur le Holsteïn. Valdemar rompt par la suite avec Otton, vainc une coalition guelfe en 1214 et soutient le rival d'Otton, le futur empereur Frédéric II. Ce dernier lui cède en échange les terres vendes (slaves) et les domaines allemands situés entre l'Elbe et l'Eider.

  • ALBERTI LES

    • Écrit par Gérard RIPPE
    • 1 699 mots

    Liés au parti guelfe, les Alberti se rangent, au cours des luttes civiles du début du xive siècle, du côté des « noirs », extrémistes, contre les « blancs », modérés et partisans d'un rapprochement avec les gibelins ; de fortune encore relativement récente, ils se lient ainsi à une faction dans son ensemble hostile aux plus vieilles familles de la ville.

  • CHARLES Ier D'ANJOU (1226-1285) comte de Provence (1246-1285) et roi de Naples et de Sicile (1266-1285)

    • Écrit par Jean FAVIER
    • 1 663 mots

    Charles d'Anjou se constitua un parti en Italie, devint sénateur de Rome en 1263 et prit la tête de la Ligue guelfe. Vainqueur de Manfred à Bénévent, il fut reconnu en 1266 comme roi de Sicile. Vicaire impérial en Toscane et podestat de Florence, maître de l'Italie méridionale et de la Sicile, Charles d'Anjou ne s'estima pas satisfait et reprit contre Byzance la politique traditionnelle des souverains siciliens.

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