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Guelfisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en histoire, doctrine des guelfes (partisan des papes dans le conflit qui opposa ceux-ci aux empereurs allemands)

"guelfisme" dans l'encyclopédie

  • NÉO-GUELFISME

    • Écrit par Gérard RIPPE
    • 1 332 mots

    Le néo-guelfisme se structure en parti. Cependant le revirement du pape après les troubles révolutionnaires de 1848 rendra caduque cette construction théorique : Gioberti finit par prôner la formation d'une Italie unitaire sous direction piémontaise. Le néo-guelfisme, sur le plan intellectuel, est la forme qu'a prise en Italie un mouvement culturel européen, le catholicisme libéral ; sa mythologie nationaliste se nourrit des souvenirs du temps où les papes menaient la lutte contre l'étranger (l'empereur germanique en l'occurrence).

  • GUELFES & GIBELINS

    • Écrit par Michel BALARD
    • 2 108 mots

    Après la mort de Conradin, le dernier des Hohenstaufen, tué par Charles VI d'Anjou en 1268, le sens des deux mots s'affaiblit : le guelfisme n'est plus qu'un vague système d'alliances appuyant la cause angevine et, à l'intérieur des communes, il justifie une oligarchie conservatrice favorable au maintien du statu quo. Le gibelinisme, hostile aux Angevins, ne se ravive que lors des interventions impériales en Italie (Henri VII et Louis IV) qui alimentent la nostalgie de Dante dans son De monarchia (1311 env.

  • RISORGIMENTO

    • Écrit par Paul GUICHONNET
    • 26 412 mots
    • 5 médias

    Le néo-guelfisme est à son apogée après l'élection, en 1846, du pape Pie IX (Mastai Ferretti) qui passe pour libéral. Sous la pression des modérés, tous les souverains consentent à des réformes qui, dans la législation et la presse, atténuent l'absolutisme. En novembre 1847 est instituée une ligue douanière entre le Piémont, la Toscane et les États pontificaux.

  • SICILE

    • Écrit par Maurice AYMARD, Michel GRAS, Claude LEPELLEY, Jean-Marie MARTIN et Pierre-Yves PÉCHOUX
    • 98 600 mots
    • 10 médias

    Mais le pape, après avoir longtemps cherché, trouve un champion du guelfisme en Charles d'Anjou, frère de Saint Louis et comte de Provence. Avec l'appui des banques florentines, il s'assure du Piémont et de la Toscane, devient sénateur de Rome et tue Manfred à Bénévent (févr. 1266) ; le dernier prétendant Hohenstaufen, Conradin, est battu à Tagliacozzo (1268) et exécuté à Naples : la grande politique italienne de Frédéric II n'a abouti qu'à la victoire guelfe dans toute la péninsule et à la séparation définitive du royaume et de l'Empire.

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