Guerroyer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- (vieilli) en littérature, faire souvent la guerre
- (en langage recherché) lutter sur un front ou sur un autre
"guerroyer" dans l'encyclopédie
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CHIRICAHUA
- Écrit par Agnès LEHUEN
- 1 950 mots
- 1 média
Comme tous les autres Apaches, les Chiricahua ne possédaient pas d'autorité tribale centralisée ; c'est la bande de parents alliés qui formait l'unité fondamentale, qu'il s'agisse de guerroyer ou de piller. Il resterait, au début du xxie siècle, moins de 1 000 Chiricahua. La plupart des grands chefs apaches sont d'origine chiricahua ou mimbreño. Cochise fut le plus célèbre chef de guerre chiricahua : accusé à tort d'avoir kidnappé un enfant blanc, il maintint pratiquement tout le sud-est de l'Arizona dans un état d'agitation entre 1861 et 1872.
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NOBUNAGA ODA (1534-1582)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 2 931 mots
Il ne cessa de guerroyer contre les daimyō, notamment autour du lac Biwa ; il brisa la résistance des moines, n'hésitant pas, par exemple, à brûler le sanctuaire d'Enryaku, sur le mont Hiei ; il contint les ambitions des marchands, en particulier de ceux de Sakai. Très curieux de nature, il favorisa les relations avec les Portugais qui abordèrent le Japon pour la première fois vers 1543, et il autorisa la prédication du catholicisme et l'édification d'églises, jusque dans la ville de Kyōto.
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CAO CAO [TS'AO TS'AO] (155-220)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 3 384 mots
Dès lors, et pendant trente ans, Cao Cao ne cesse plus de guerroyer. Il s'assure d'abord une solide base d'opérations à l'ouest de l'actuelle province du Shandong, puis, éliminant peu à peu ses adversaires, des plus petits aux plus puissants, il finit par écraser son ennemi le plus dangereux, Yuan Shao. Cependant, la défaite de Chibi, en 208, met un terme à ses progrès et consacre pour plusieurs décennies la division de la Chine en trois royaumes.
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CHARETTE DE LA CONTRIE FRANÇOIS DE (1763-1796)
- Écrit par Jean-Clément MARTIN
- 3 205 mots
Cette indépendance de caractère qui l'a éloigné des chefs aux mœurs sévères, comme Cathelineau ou Lescure, l'empêche de se rallier au jeune La Rochejaquelein, l'oppose à Stofflet, et le conduit à faire fusiller un autre général vendéen, Marigny, jugé trop indocile ! En février 1795, il est vraiment le « roi » de la Vendée, signant d'égal à égal avec la République française le traité de La Jaunaye, qui accorde la liberté religieuse à la zone qu'il contrôle, et lui reconnaît le droit de commander ses troupes que la République indemnise ! Cette politique de compromis qui va jusqu'à laisser les républicains continuer de guerroyer contre Stofflet, lequel affiche de son côté une intransigeance royaliste, amène certains de ses hommes à se détacher de lui.
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PHILIPPE III (1578-1621) roi d'Espagne (1598-1621)
- Écrit par Marie-France SCHMIDT
- 3 783 mots
Si Philippe III abandonne le pouvoir à ce dernier, il instaure une vie de cour brillante ; en effet, ses prédécesseurs menaient une existence austère, partagée entre les voyages dans leurs nombreux États (Charles Quint surtout) et les pieuses retraites (Philippe II en particulier) ; les grands, à l'égard desquels le pouvoir royal éprouvait une certaine défiance depuis la dernière révolte des comuneros en 1520, restaient confinés sur leurs terres ou recevaient un commandement pour guerroyer dans des pays lointains.