Guette
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en histoire, tour d'une forteresse où était posté un guette ur
- en charpente, contrefiche
Forme dérivée du verbe « guetter »
Synonyme
- guète
"guette" dans l'encyclopédie
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MAES ROMAIN (1913-1983)
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 650 mots
Courageux, et alors que chacun guette sa défaillance, il défend son maillot jaune tandis que le favori, le Français Antonin Magne, semble attendre son heure. Mais, en direction du col du Télégraphe, Antonin Magne, victime d'une chute, est contraint à l'abandon. Mal en point dans les Pyrénées, Romain Maes s'accroche néanmoins à sa place de leader. Finalement, il remporte le Tour de France en ayant porté le maillot jaune de bout en bout.
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LE BRETON GILLES (1500 env.-1553)
- Écrit par Robert FOHR
- 812 mots
À Fontainebleau toujours, Le Breton édifia, entre 1547 et 1550, les hôtels d'Albon, La Guette et Côme Clausse. On sait enfin, qu'entre 1550 et 1553, il intervint dans la construction du château de Fleury-en-Bière (avant-cour).
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SŒUR ANNE
- Écrit par Marc SORIANO
- 1 854 mots
Elle guette sur le haut de la tour du château l'arrivée salvatrice de ses frères. Sœur Anne est très souvent invoquée et citée à cause de l'échange angoissé de formulettes organisées autour de rimes internes : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? [...] Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. » Dans le conte de voie orale no 311-312 (classification Aarne-Thompson), Barbe-Bleue épouse trois ou sept sœurs et les égorge toutes, à l'exception de la dernière qui ressuscite souvent les autres.
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BÉRIOT CHARLES DE (1802-1870)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 709 mots
La cécité qui le guette l'oblige à mettre un terme à ses activités en 1852. Bériot s'éteint le 8 avril 1870 à Bruxelles. Ses compositions et ses prestations parvenaient à allier la virtuosité et la technique exceptionnelles de Niccolò Paganini à l'élégance et à la sensibilité émotionnelle du classicisme français. Ses dons mélodiques, qui rappellent Bellini, s'affirment dans ses dix concertos pour violon et orchestre.
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DE BOSCHÈRE JEAN (1878-1953)
- Écrit par Paul EMOND
- 2 167 mots
Dans ses recueils successifs, Ulysse bâtit son lit (1929), Élans d'ivresse (1935), Dressé, actif, j'attends (1936), Derniers « Poèmes » de l'Obscur (1948), Héritiers de l'abîme (1950), Le Paria couronné (publié en 1956 après sa mort), il poursuivit avec douleur et âpreté, guetté parfois par le désespoir, la recherche de l'absolu. Il réunit aussi dans L'Obscur à Paris (1937) des proses poétiques qui confinent parfois au journal intime, avant d'entreprendre la rédaction de son Journal d'un rebelle solitaire (1946-1952), méditation prolongée sur sa quête spirituelle.