Guigne
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- fruit du guignier, cerise de couleur foncée, à chair sucrée
- familièrement, malchance (guignon)
Expressions autour de ce mot
- se soucier comme d'une guigne : se soucier fort peu
Forme dérivée du verbe « guigner »
"guigne" dans l'encyclopédie
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CHOLEM-ALEIKHEM ou SHOLEM ALEICHEM (1859-1916)
- Écrit par Isaac POUGATCH
- 6 193 mots
Nous découvrons alors Ménahem-Mendel, le malchanceux famélique, le schlemihl par excellence, qui se lance, poursuivi par la même guigne, au-devant de tous les mirages et dont l'odyssée se clôt par un constat de faillite complète. À l'opposé de ce chasseur de chimères – promu à la dignité d'un type national –, Cholem-Aleikhem nous présente l'inoubliable Juif rural qui a nom Tévié le laitier, sorte de Job moderne paraphrasant innocemment et à tout propos Psaumes, Prophètes et Talmud.
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ZHOU ENLAI [TCHEOU NGEN-LAI] ou CHOU EN-LAI (1898-1976)
- Écrit par Lucien BIANCO et Encyclopædia Universalis
- 11 803 mots
- 2 médias
S'étant trouvé rapidement proche du sommet de la hiérarchie, il semble n'avoir à aucun moment guigné la première place. On peut donc supposer qu'une bonne dose de sagesse et de connaissance de soi entrait dans la composition de sa légendaire habileté. C'est à la place qui fut la sienne, juste au-dessous du chef charismatique, que Zhou Enlai s'est accompli et qu'il a le mieux servi son parti et son pays.
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JOYCE JAMES (1882-1941)
- Écrit par Jean-Jacques MAYOUX
- 42 382 mots
- 1 média
Le père vieillissant, dans son inconscient, et donc dans ses rêves, guigne sa fille. Il est le type de tous les anciens attirés par la jeune chair, comme Swift entre Vanessa et Stella en est le prototype obsédant, et le roi Mark, en face d'Iseult, l'archétype de référence. Du particulier à l'universel Comme dans Ulysse, Joyce voulut donner à son entreprise une structure propre à la tirer du particulier vers l'universel : c'est ainsi que Finnegans Wake évolue au gré d'une double structure de pensée constituée d'abord par l'affrontement dialectique de couples opposés, où l'on reconnaît une idée clé du philosophe Giordano Bruno, retrouvée par Blake : « Sans l'opposition des contraires, pas de progrès.
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ASSYRIE
- Écrit par Guillaume CARDASCIA et Gilbert LAFFORGUE
- 53 327 mots
- 6 médias
Dans la Babylonie du viiie siècle, le pouvoir royal est disputé entre des usurpateurs éphémères, les tribus araméennes forment autant de petits royaumes, et l'Élam réunifié guigne cette proie facile. Toukoulti-apil-esharra n'a aucun mal à saisir Babylone où il se fait proclamer roi, sans se douter des difficultés qu'il prépare à ses successeurs. Après le court règne de Shoulman-asharédou V (726-722), le trône passe à Sargon II (Sharrou-Ken en assyrien), un autre fils de Téglathphalasar III.