Guignol
- Nom masculin singulier
Définition
- personnage du théâtre de marionnettes lyonnais
- marionnette à gaine
- familièrement, personne maladroite, ridicule
Expressions autour de ce mot
- faire le guignol : familièrement, se comporter de façon peu sérieuse
"guignol" dans l'encyclopédie
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GUIGNOL LYONNAIS
- Écrit par Paul FOURNEL
- 5 075 mots
Ils donnent à Guignol une clientèle prestigieuse, et leurs revues à grand spectacle ainsi que leurs parodies sont dans la ville de véritables événements. L'esprit de Guignol cependant ne souffle plus avec la même force qu'à l'époque de Laurent Mourguet. L'équilibre entre le système dramatique et le public n'est plus de la même nature : en perdant de ses dons de simplicité et d'improvisation inventive, Guignol perd de sa raison d'être.
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DARIEN GEORGES ADRIEN dit GEORGES (1862-1921)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 2 268 mots
À la fois, il fait jouer L'Ami de l'ordre au Grand-Guignol, Biribi au Théâtre-Antoine (1906) et il collabore au journal L'Ennemi du peuple. La contradiction n'est qu'apparente chez cet adversaire farouche de la société. Et s'il jette en 1910 des boules puantes à l'Opéra-Comique, ce qui lui vaut une condamnation, pourquoi ne serait-il pas secrétaire de la Ligue française pour l'impôt unique et candidat aux élections générales de 1912 ? Enfin, il se marie en 1921, peu avant de mourir.
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CLOUZOT HENRI GEORGES (1907-1977)
- Écrit par Claude BEYLIE
- 2 403 mots
- 1 média
Il travailla pour la radio, l'opérette, le Grand-Guignol. Sa première mise en scène « officielle » fut, en 1941, L'assassin habite au 21, adaptation originale d'un roman policier du Belge Stanislas-André Steeman, dans la série des « Monsieur Wens ». Puis ce fut, en 1943, Le Corbeau, où l'on trouve déjà, épars, tous les traits caractéristiques de son style : pessimisme, noirceur, violence érotique, goût affirmé pour la pourriture.
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DURANTY EDMOND (1833-1880)
- Écrit par Hélène LACAS
- 3 344 mots
Entre-temps, Duranty obtient la concession d'un « guignol » aux Tuileries et il compose des saynètes d'une fantaisie exubérante qu'il présente lui-même et qui sont réunies dans Les Marionnettes du théâtre des Tuileries (1862). Toutefois, c'est dans ses chroniques artistiques que Duranty a dépensé le plus d'ardeur et d'activité. Déçu par la littérature, il se tourne en effet vers la peinture, devient un critique d'art reconnu et se lie d'amitié avec des peintres, en particulier avec Manet et avec Degas qui laissera un célèbre portrait de lui.
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ACHARD MARCEL (1899-1974)
- Écrit par Robert MANUEL
- 3 088 mots
En 1917, il écrit une parodie de Tartuffe qu'il intitule Tartuffe pour le théâtre Guignol. C'est un succès. Il écrit alors une dizaine de pièces qui, toutes, sont unanimement refusées. En 1918, il « monte » à Paris, où il exerce de nombreux métiers. À la suite d'articles sincères et élogieux sur Lugné-Poe et Charles Dullin, ceux-ci lui demandent chacun une pièce.