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Guilde

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. association dont les membres (bourgeois, marchands, artisans) jouissaient de privilèges codifiés dans un statut, au Moyen Âge
  2. association privée qui procure à ses membres des avantages commerciaux

Synonymes

  1. ghilde
  2. gilde

"guilde" dans l'encyclopédie

  • GUILDE ou GILDE

    • Écrit par Jean FAVIER
    • 2 003 mots

    Organisation de solidarité groupant, dès l'époque carolingienne, dans l'Europe du Nord-Ouest, des hommes ayant des intérêts communs (marchands, artisans, paysans même) et mal garantis par les liens de dépendance et de protection du système féodo-vassalique. Les guildes (ou gildes) se multiplient aux xe et xie siècles, surtout aux Pays-Bas et en Rhénanie, en Angleterre et dans la France du Nord.

  • ASHBEE CHARLES ROBERT (1863-1942)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 896 mots

    En 1888, Ashbee crée en outre la Guild of Handicraft. Cette association produira des pièces remarquables dans le domaine des arts décoratifs – souvent d'après les dessins d'Ashbee lui-même –, en particulier dans le travail de l'argent, l'orfèvrerie et l'ébénisterie. Prospère jusque dans les premières années du xxe siècle, la Guilde aura marqué, malgré sa dissolution en 1908, l'histoire du design moderne.

  • FLORIS CORNELIS (1514-1575) & FRANS (1516-1571)

    • Écrit par Jean-Marie MARQUIS
    • 2 638 mots

    Admis à la guilde de Saint-Luc d'Anvers en 1540, il part pour l'Italie et arrive à Rome pour découvrir la dernière œuvre de Michel-Ange, Le Jugement dernier de la chapelle Sixtine, qui semble l'avoir durablement impressionné. Dans son plus célèbre tableau, La Chute des anges rebelles, peint en 1554 pour la guilde des escrimeurs (musée royal des Beaux-Arts, Anvers), on perçoit les réminiscences romaines dans la composition tumultueuse où s'affrontent des créatures infernales, inspirées de Jérôme Bosch, et des personnages à la vigueur michelangelesque.

  • VAN MIERIS LES

    • Écrit par Françoise HEILBRUN
    • 6 783 mots

    En 1658, il est membre de la guilde de Leyde dont il devient doyen en 1665. Très vite, Mieris trouve des amateurs et des protecteurs, en particulier en la personne du professeur Florentius de Schuijl qui le recommande au grand collectionneur Léopold-Guillaume ; et il peindra pour ce dernier la célèbre Marchande de soieries (Gemälde Galerie, Vienne).

  • COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS, en bref

    • Écrit par Marc PÉNIN
    • 1 478 mots

    Marginal pour l'empire chinois, le commerce avec les pays européens est, au début du xixe siècle, pratiquement confiné à Canton, très taxé et cadenassé : contraints de résider dans leurs « factoreries » (quartiers fermés auto-administrés) très surveillées, les étrangers ne peuvent commercer qu'avec une guilde autorisée de marchands chinois. Dominé par les Britanniques, le commerce est pourtant très rentable, la demande occidentale étant considérable – d'abord pour le thé dont la Chine est alors l'unique producteur.

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