Gullivérisation
- Nom féminin singulier
Définition
- rêverie lilliputienne propre à certains symbolismes magiques (lutins, gnomes, farfadets...)
"gullivérisation" dans l'encyclopédie
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LES VOYAGES DE GULLIVER, Jonathan Swift Fiche de lecture
- Écrit par Nathalie ZIMPFER
- 5 610 mots
- 1 média
Lorsque paraissent les Voyages de Gulliver (1726), Jonathan Swift (1667-1745), doyen de la cathédrale anglicane St. Patrick à Dublin, a près de soixante ans et une longue carrière politique et littéraire derrière lui. Le rôle qu'il a joué de 1710 à 1714 en Angleterre comme ministre occulte de la propagande du gouvernement tory lui permet d'alimenter la satire politique des Voyages de Gulliver.
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FEU SYMBOLISME DU
- Écrit par Gilbert DURAND
- 19 259 mots
À cette occasion, il faut signaler une « gullivérisation » du symbolisme du feu, et plus spécialement du symbolisme métallurgique, lorsque à l'image du fils se substitue celle de l'enfant ou du petit en général. Les lutins, les kobolds, les gnomes, les poucets appartiennent à ce genre de « gullivérisation ». Ainsi encore, fadets, fadettes et farfadets sont des réductions des génies du feu et sont liés à l'étincelle, au feu follet.
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TERRE SYMBOLISME DE LA
- Écrit par Gilbert DURAND
- 21 416 mots
- 1 média
i, « Les Rêveries de l'intimité matérielle »), dit accès à ces « rêveries lilliputiennes », à cette « gullivérisation » qu'emblématisent, dans les différents folklores, nains, kobolds ou Cabires, et que le psychologue Yves Durand, dans son test archétypique, classe comme manifestation de l'imagination de l'intimité (mystique). La Vierge noire Isis est le réceptacle de l'Enfant Dieu, comme la terre ou la rêverie de l'intimité est le théâtre de Gulliver.