Gynécologie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, spécialité médicale qui étudie et soigne les maladies affectant l'organisme de la femme et en particulier ses organes sexuels
"gynécologie" dans l'encyclopédie
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FROTTIS GYNÉCOLOGIQUES
- Écrit par Paul-François LEROLLE
- 2 307 mots
Le principe de l'examen en laboratoire de frottis gynécologiques réside dans le fait que les lésions tumorales des voies génitales basses de la femme desquament et que leurs cellules anormales peuvent être recueillies lors d'un prélèvement et découvertes après étalement et fixation sur des lames, par examen microscopique. Le frottis est réalisé très facilement, en dehors des règles (en l'absence de toilette vaginale dans les 48 heures qui précèdent), par prélèvement à la spatule en bois d'Ayre dans le cul-de-sac postérieur du vagin, en arrière du col utérin, cela réalisant le frottis vaginal ; par grattage avec l'autre extrémité de la spatule au pourtour de l'orifice externe du col utérin, on obtient un frottis exocervical ; par prélèvement à l'intérieur du canal endocervical au moyen d'un écouvillon, et, parfois, en présence de certains signes pathologiques (métrorragies) ou dans certaines conditions de suspicion, par prélèvement à l'intérieur du corps utérin, parfois après dilatation de l'orifice interne du col utérin, au moyen d'un petit dispositif en matière plastique stérile, ce qui se constitue une sorte de biopsie de l'endomètre.
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SOIGNER LA VIRILITÉ. UNE HISTOIRE DE LA SANTÉ MASCULINE (C. Bajeux)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 5 454 mots
Une histoire de la santé masculine (Bibliothèque d’histoire de la santé et de la médecine, Lausanne, 2024) rend compte d’une anomalie de la médecine : pourquoi, alors que le mot gynécologie existe depuis le début du xixe siècle et se définit en 1823 comme « la science qui traite de la morphologie, de la physiologie, de la pathologie et de la psychologie de la femme », l’andrologie, qui devrait être son symétrique face aux maux dont souffrent les hommes, n’apparaît-elle qu’un siècle plus tard et se trace difficilement un chemin ? C’est que la médicalisation de la virilité s’est organisée tout à fait différemment de la gynécologie, autour de problèmes précis considérés comme masculins, chacun étant enclavé dans une des nombreuses spécialités médicales distinctes.
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EULER ULF VON (1905-1983)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 253 mots
- 1 média
Cette découverte, ainsi que celle des prostaglandines, dont les propriétés endocriniennes font l'objet d'applications nombreuses (gynécologie, obstétrique notamment), sont à la base de médicaments utilisés en cardiologie, en neurologie et en psychiatrie. Il a publié : Noradrenaline (1956), Prostaglandines (en collaboration avec Eliasson, 1967) et Comparative Endocrinology (1963).
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AETIUS D'AMIDE (502-575)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 2 054 mots
- 1 média
Il s'est particulièrement occupé d'obstétrique et de gynécologie (il décrit l’opération du cancer du sein) et la précision de ses commentaires chirurgicaux dénote une grande pratique opératoire personnelle. Enfin, on trouve aussi dans son traité la description de divers parasites de l'homme et des animaux comme les filaires. Le Tetrabiblos d’Aetius a connu un grand succès à la Renaissance avec de multiples éditions des huit premiers livres en grec et latin, entre 1534 (Alde à Venise) et 1560, à Florence, Bâle, Lyon et Paris.
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SALERNE ÉCOLE DE MÉDECINE DE
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 456 mots
Les femmes participèrent à l'enseignement, tout autant donné que reçu : la célèbre Trotula enseignait la gynécologie et laissa des ouvrages d'obstétrique et d'hygiène, et l'on connaît les noms de cinq femmes parmi les étudiants. L'école a connu trois grandes périodes. La première, du ixe au xie siècle, évoque l'école hippocratique de Cos : enseignement strictement laïque, étude des textes anciens grecs et latins ; la seconde concerne l'enrichissante introduction de la médecine arabe, grâce, en grande partie, à Constantin l'Africain ; ce nouveau courant donnera à l'école de Salerne un âge d'or s'étendant de la fin du xie siècle à celle du xiiie.