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Gynostème

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en botanique, soudure des étamines avec la région moyenne du pistil chez les orchidées

"gynostème" dans l'encyclopédie

  • RAFFLÉSIALES

    • Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT
    • 2 851 mots

    Elles montrent les caractéristiques morphologiques (gynostème) et biologiques des fleurs des aristoloches. Cependant, les ovules sont unitégumentés, les fruits charnus (baies), les embryons indifférenciés. Les Hydnoracées ont un tout autre aspect : d'une part, elles forment de gros rhizomes, profonds à section hexagonale, vascularisés et reliés à la plante hôte par des suçoirs ; d'autre part, les fleurs, dressées, hermaphrodites et généralement de type trois, ne présentent pas de gynostème ; les étamines sont réduites à des anthères multiples, soudées aux lobes du périanthe tubuleux ; les ovules sont orthotropes, et les graines ont un périsperme corné.

  • ARISTOLOCHIALES

    • Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT et Jacques MIÈGE
    • 8 129 mots
    • 2 médias

    Elles sont libres ou soudées à la base des filets ou encore unies à la colonne stylaire en un gynostème. Les grains de pollen sont soit inaperturés, soit monosulqués (Saruma), soit multi-aperturés. L'ovaire est le plus souvent infère, à placentation centrale, à 3-6 loges. Dans quelques cas, la placentation est pariétale mais alors les placentas sont très intrusifs.

  • CONTORTALES

    • Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT
    • 10 066 mots
    • 12 médias

    Chez Asclepias, l'association étamines-style ou gynostège rappelle celle des Orchidales dont les étamines et le style sont entièrement soudés en un gynostème. Données écologiques et biologiques Parmi les Gentianacées, le genre Gentiana renferme environ 600 espèces réparties dans tout l'hémisphère Nord ; on le retrouve dans les Andes, en Malaisie, dans le sud de l'Australie.

  • ORCHIDALES

    • Écrit par Marcel LECOUFLE et Georges MANGENOT
    • 26 843 mots
    • 8 médias

    Mais des différences fondamentales séparent les Orchidacées des Liliales : – le périanthe est fortement zygomorphe (actinomorphe chez les Liliales) ; – l'androcée est réduit aux éléments antérieurs des deux cycles staminaux des Liliales (le cycle externe seulement chez les Liliales) ; soit les deux étamines latérales du cycle interne et un staminode (étamine stérile) antérieur ; soit, beaucoup plus généralement, deux staminodes latéraux (cycle interne) encadrant l'étamine antérieure du cycle externe ; – enfin, et en ceci réside la profonde originalité des Orchidacées, le réceptacle, qui enveloppe complètement l'ovaire, se prolonge sur l'étamine unique (ou les deux étamines) et le style, les soudant en une seule pièce, la colonne (gynostème), portant à son sommet l'anthère (ou les deux anthères) et le stigmate.

  • ANGIOSPERMES

    • Écrit par Sophie NADOT et Hervé SAUQUET
    • 33 730 mots
    • 8 médias

    Dans ce dernier cas, le degré d’élaboration est parfois étonnant, comme chez les orchidées dont les organes reproducteurs mâles et femelles sont fusionnés en une structure complexe appelée gynostème. Les variations s’étendent au pollen, vecteur des gamètes mâles, dont la paroi d’exine s’orne de sculptures différentes selon les espèces, et aux fruits issus de la fécondation.

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