Hébraïsant
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- spécialiste de l'hébreu
Forme dérivée du verbe « hébraïser »
Synonyme
- hébraïste
"hébraïsant" dans l'encyclopédie
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JUD LEO (1482-1542)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 1 695 mots
Philologue et hébraïsant, il traduit des ouvrages de saint Augustin, notamment le De spiritu et littera, et de Thomas a Kempis, mais surtout des livres prophétiques et apocryphes pour l'édition de la Bible de Zurich (1529). Il établit le texte latin de la Première Confession helvétique et prépare une traduction latine de l'Ancien Testament.
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CAPPEL LOUIS (1585-1658)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 2 197 mots
Pasteur réformé et professeur d'hébreu, auteur d'importants ouvrages de critique biblique, frère de Jacques Cappel, lui-même exégète et hébraïsant, Louis Cappel fit ses études à Sedan, grâce à son frère, dont il avait été tenu éloigné par sa parenté catholique pendant plusieurs années. Il devint précepteur d'une fille, Louise, du duc de Bouillon.
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KNORR VON ROSENROTH CHRISTIAN (1636-1689)
- Écrit par Michel GAREL
- 2 603 mots
L'œuvre de Knorr, dans une grande mesure, détermina l'image de la kabbale aux yeux des historiens de la philosophie jusqu'au début du xxe siècle ; et, bien que le livre contienne beaucoup d'erreurs de traduction, surtout dans les passages difficiles du Zohar, il donne dans l'ensemble au lecteur non hébraïsant une représentation fidèle et juste de la kabbale.
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FROBEN JOHANN (1460 env.-1527)
- Écrit par Albert LABARRE
- 3 314 mots
Imprimeur humaniste, Froben a essentiellement publié en latin, en grec, ainsi qu'en hébreu : on lui doit, par exemple, une vingtaine d'éditions du cosmographe et hébraïsant Sebastian Münster. L'illustration de ses éditions (encadrements de titre, bandeaux, lettres ornées) est due à des artistes de talent : Urs Graf, Hans Holbein le Jeune et son frère Ambroise.
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GRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ (1750-1831)
- Écrit par Bernard PLONGERON
- 4 470 mots
Une ample correspondance avec l'Europe savante, des voyages en Suisse et en Allemagne, la fréquentation des conférences interconfessionnelles de Senones, sous la direction de l'hébraïsant dom Calmet, l'insèrent dans le mouvement de l'Aufklärung chrétienne. Il en tire la conviction d'une nécessaire dignité humaine des opprimés : les Juifs (Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs, couronné par l'académie de Metz, en 1788) et les Noirs.