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Hématurie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en pathologie, émission de sang par les voies urinaires

"hématurie" dans l'encyclopédie

  • PRÊLE DES CHAMPS

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 2 524 mots

    Tragus (1546), l'un des premiers, cite son emploi hémostatique (hématurie). Son contemporain Tabernaemontanus (1588) faisait mêler sa poudre à la nourriture des phtisiques. Gaspard Bauhin (1671) la prescrivait dans l'ulcère du poumon. Peu usitée de la Renaissance à la fin du xixe siècle, elle est remise à l'honneur de nos jours. Elle contient un taux important de silice : jusqu'à 16,25 p.

  • SALICAIRE

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 1 314 mots

    Elle pourrait éventuellement rendre des services dans des syndromes hémorragiques : hématurie, hémoptysie, saignement de nez (infusion de sommités fleuries sèches : 40 g/l ; 2 tasses par jour). En usage externe, l'infusion à 6 p. 100 s'emploie sur l'eczéma, l'intertrigo, les ulcères variqueux, le prurit vulvaire, et en injections dans les vaginites.

  • URINAIRE APPAREIL

    • Écrit par Didier LAVERGNE
    • 28 261 mots
    • 6 médias

    Une hématurie est un symptôme essentiel qui commande un examen cystoscopique afin de déceler l'origine de l'hémorragie : rénale (lithiase, tuberculose, cancer, kystes), vésicale (lithiase, cystites, tumeurs, bilharziose) ou urétrale. Des indications sommaires sont obtenues en recueillant au cours de la miction des urines mêlées de sang dans trois verres : l'hématurie urétroprostatique est « initiale » tandis que l'hématurie vésicale est « terminale » ; une hématurie totale est rénale.

  • RENONCULES

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 2 198 mots
    • 1 média

    Ingérées, les renoncules produisent de vives inflammations de tout l'appareil digestif et urinaire, des symptômes cholériformes, de l'hématurie. Des séquelles sont à redouter, au niveau rénal en particulier ; l'issue peut être fatale. C'est surtout au temps de la médecine empirique que les renoncules ont provoqué des empoisonnements : certains n'hésitaient pas alors à les prescrire en usage interne, en particulier contre les dermatoses.

  • GENÉVRIER COMMUN

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 3 668 mots
    • 1 média

    Indiqué par ailleurs dans la colibacillose et la blennorragie, il doit être proscrit en cas d'inflammation ou de tendance à l'inflammation des voies urinaires et particulièrement des reins sur lesquels l'essence a une action excitante directe (risques d'hématurie, d'albuminurie). Emménagogue, il pourrait se montrer abortif : il est rigoureusement contre-indiqué pendant la grossesse.

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