Hémistiche
- Nom masculin singulier
Définition
- en poésie, moitié d'un vers coupé par une césure
"hémistiche" dans l'encyclopédie
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VERS
- Écrit par Elsa MARPEAU
- 9 539 mots
Ce dernier point permet de le distinguer du rejet, qui désigne un élément syntaxique court excédant les limites de l'hémistiche ou du vers : « Ce royaume effrayant, fait d'un amas d'empires, / Penche. » (Hugo, Ruy Blas, III, 2). Il permet aussi de le distinguer du contre-rejet, qui désigne un élément syntaxique bref, débutant avant la fin du vers ou de l'hémistiche : « C'est la dernière fois que je l'ai vu.
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SALABREUIL JEAN-PHILIPPE (1940-1970)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 3 279 mots
Trois recueils de poèmes constituent son œuvre : La Liberté des feuilles (1964) – dont le titre est tiré d'un hémistiche emprunté à René-Guy Cadou – est remarqué par Jean Paulhan et obtient sur manuscrit, grâce à ce dernier, le prix Félix Fénéon en 1963, puis le prix Max Jacob. Ce seront ensuite Juste retour d'abîme (1965) et L'Inespéré (1969). Après une licence en droit, Salabreuil travaille pour le C.
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ÉLÉGIE
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 4 328 mots
C'est à l'époque augustéenne que le genre élégiaque se fixe et donne des œuvres qui figurent parmi ses plus belles réussites, grâce à l'accord privilégié de l'expression de sentiments intimes, souvent caractérisés par des élans et des chutes, et d'un système métrique dont l'effet général (puisque les deux hémistiches du pentamètre sont analogues au premier hémistiche de l'hexamètre) est « celui de la vague qui monte, puis descend inégalement, puis remonte en deux poussées distinctes » (J.
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MÉTRIQUE
- Écrit par Benoît de CORNULIER
- 38 122 mots
- 1 média
Le statut non conclusif des syllabes féminines, qui empêche une syllabe féminine d'être métrique à la fin d'un vers, l'empêche par le même principe d'être métrique à la fin d'un vers composant ou hémistiche (à la césure). La suite (« variation » à partir d'un vers de Racine) Je viens dans son temple pour prier l'Éternel, avec sa sixième syllabe féminine, ne peut donc pas former un vers classique à mètre 6-6 (alexandrin), puisque cette mesure impliquerait que la fin du premier hémistiche est scandée par la syllabe féminine -ple de temple, comme si on disait templeu.
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VERSIFICATION
- Écrit par Robert SCTRICK
- 6 643 mots
Césure : pause requise par la syntaxe ainsi que par l'élocution, après une syllabe accentuée à l'intérieur du vers ; les césures sont très diverses et forment différentes sous-structures, parfois caractéristiques (le trimètre hugolien 4+4+4) ; l'alexandrin classique est, sauf exception, coupé après le sixième pied : on appelle hémistiche les deux sous-ensembles égaux ainsi délimités.