Hésitation
- Nom féminin singulier
Définition
- fait d'hésiter, d'avoir de la peine à se décider
"hésitation" dans l'encyclopédie
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HYPERBATE, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 943 mots
L'hyperbate garde quelque chose de la spontanéité du style oral, où l'hésitation et l'autocorrection sont de mise. Son usage convient particulièrement « pour exprimer une violente affection de l'âme », dit Littré. On la retrouve en effet dans l'Horace de Corneille : « Albe le veut, et Rome. » Selon le groupe Mu, on n'a pas affaire à une adjonction, mais à la projection de l'un des constituants fixes de la phrase en dehors de son cadre normal.
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VALSE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 427 mots
- 1 média
Les titres sont indicateurs : valse caractéristique, valse mélancolique, valse noble et sentimentale, valse de bravoure, valse-hésitation, valse héraldique, valse de caprice, valse high life, etc.
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PAGANISME
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 2 240 mots
Par extension, les théologiens ont réputé païennes toutes les formes religieuses qui ne sont ni juives ni chrétiennes ; il y a hésitation pour l'islam, troisième religion du Livre : le Moyen Âge a parfois traité de païens les musulmans. Certains phénoménologues des religions ont essayé de définir le paganisme avec d'autres critères que ceux de l'histoire ou de la géographie et, bien entendu, ils ont retiré du mot toute pointe polémique.
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STEVENSON ADLAI EWING (1900-1965)
- Écrit par André KASPI
- 1 701 mots
Petit-fils d'un vice-président des États-Unis et fils d'un homme politique de l'Illinois, Adlai Ewing Stevenson, avocat de profession, opte sans hésitation pour les affaires publiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il remplit diverses missions dans le domaine économique et, en 1948, il se fait élire gouverneur de l'Illinois. C'est un fervent supporter du président Truman.
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AUSTERLITZ BATAILLE D' (1805)
- Écrit par Pascal LE PAUTREMAT
- 1 641 mots
- 1 média
Feignant l'hésitation, Napoléon demande un armistice puis abandonne à l'ennemi une position centrale sur les hauteurs de Pratzen. Le 2 décembre, dès l'aube, les Austro-Russes se ruent sur son aile droite dégarnie, pour lui couper la route de Vienne au sud. Vers 9 heures, le corps d'armée de Soult, dissimulé en contrebas par la brume, attaque au centre, s'empare de Pratzen et prend bientôt à revers l'aile gauche des coalisés, qui cède à la panique.