Hétérophonie
- Nom féminin singulier
Définition
- assemblage de sons étrangers les uns aux autres
- superposition de différentes versions d'une même mélodie
- en médecine, voix anormale différant de la voix habituelle
"hétérophonie" dans l'encyclopédie
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OLYMPOS (1re moitié VIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 902 mots
Par la suite, Plutarque, Aristote et Platon en parlèrent et l'on finit par lui attribuer nombre d'inventions et de découvertes, sur le mode mythique, en réunissant en un seul personnage le héros semi-divin et le musicien ; ainsi, il aurait inventé le genre harmonique, en prosodie le prosodiaque, le chorée, le bacchée, les dactyles de l'Ida, les kroumata (hétérophonie à deux voix), des nomes aulétiques (un nome d'Athéna, un nome d'Arès, un nome du Chariot).
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POLYPHONIE
- Écrit par Jacques CHAILLEY et Michel PHILIPPOT
- 11 798 mots
C'est aussi dans ce sens que la polyphonie occidentale se distingue de l' hétérophonie. Il faut donc distinguer, ainsi que le dit Jacques Chailley, l'aspect stylistique du sens strict. Le premier est magnifiquement représenté par la Symphonie de psaumes ; le second le serait par les canons de la Symphonie, op. 21, de Webern. Doit-on alors parler de polyphonie ou d'hétérophonie dans le cas de la superposition de trames sonores mélodiques que l'on rencontre dans les musiques dites expérimentales ? La notion de polyphonie ne risque-t-elle pas de devenir vague si on ne la limite pas, par définition, aux phénomènes musicaux décrits dans cet article ?
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ENESCO GEORGES (1881-1955)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 10 429 mots
- 2 médias
Mais celle-ci devient vite si complexe sous sa plume qu'il serait plus exact de parler d'hétérophonie, tant les éléments sont indépendants. La volonté de synthèse qui le caractérise a poussé Enesco vers le classicisme de nos formes (suite, menuet, bourrée, gigue) comme vers la finesse du langage impressionniste (Symphonie no 3). Mais, lorsque le néo-classicisme devient, au lendemain de la Première Guerre mondiale, un moyen de s'opposer au romantisme, il le refuse globalement, car il se considère comme « romantique et classique par instinct ».
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KLEZMER MUSIQUE
- Écrit par Hervé ROTEN
- 19 108 mots
- 4 médias
On est bien dans un rapport d'hétérophonie, comme celui qui règne à la synagogue lorsque chaque fidèle entonne la prière à sa hauteur, sa vitesse, avec son phrasé et ses ornements préférés. L'harmonie n'est toutefois pas totalement absente ; elle est soumise à la mélodie : ainsi, un seul accord peut suffire pour toute une section de morceau. C'est la friction entre la mélodie et l'harmonie sous-jacente qui produit les dissonances et crée la tension mélodique typique de cette musique.
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MUSICALES (TRADITIONS) Musiques d'inspiration chinoise
- Écrit par TRAN VAN KHÊ
- 47 578 mots
- 12 médias
Plusieurs sons de hauteurs différentes sont entendus simultanément : certains parlent de polyphonie, d'autres d'hétérophonie. Il y a évidemment polyphonie, si ce terme est compris dans son sens étymologique. Aspects de la mélodie Existence des « métaboles » Comme on l'a déjà vu à propos des échelles pentatoniques, la mélodie présente toujours une structure pentatonique malgré une apparence heptatonique.