Hébéphrénie
- Nom féminin singulier
Définition
- en psychiatrie, forme grave de schizophrénie
"hébéphrénie" dans l'encyclopédie
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DÉMENCE PRÉCOCE
- Écrit par Georges TORRIS
- 1 804 mots
Kraepelin (1855-1926) choisit cette expression en 1883 pour désigner des « démences » observées chez des jeunes gens ; en 1896, il rapporta ces cas à l'hébéphrénie de Kahlbaum-Hecker ; enfin, en 1899, il reprit le terme pour nommer une maladie mentale incurable, évolutive, vaguement parallèle à la paralysie générale, et dont il proposa de faire une entité opposée point par point à la folie circulaire de Falret, ou psychose maniaco-dépressive, qu'il considérait comme curable.
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MOREL BENEDICT AUGUSTIN (1809-1873)
- Écrit par Jacques POSTEL et Encyclopædia Universalis
- 3 796 mots
- 1 média
Il ne semble pas que Morel, malgré la précision clinique de son observation qui décrit effectivement un cas d'hébéphrénie, ait eu conscience de son importance dans l'histoire de la nosographie psychiatrique. Si Morel est bien connu dans l’histoire de la psychiatrie pour ses contributions à cette nosographie des maladies mentales alors balbutiante, son influence s’exerce bien au-delà de ce domaine de la médecine.
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TROUBLES SCHIZOPHRÉNIQUES
- Écrit par Pierre-Michel LLORCA
- 39 611 mots
L’hétérogénéité de cette maladie, qui peut prendre des formes cliniques très diverses – hébéphrénie, catatonie ou encore forme paranoïde – caractérisées par Kraepelin, justifie la notion de « groupe des schizophrénies ». Si cette expression n’est plus utilisée, différents sous-types de cette maladie ont été décrits, correspondant aux principales formes cliniques définies dans les classifications internationales (la Classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale pour la santé et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association).