Hégémonie
Issu de la forme : hégémonie
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, suprématie d'un peuple, d'une institution ou d'un groupe social
"hégémonie" dans l'encyclopédie
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DES HÉGÉMONIES BRISÉES (R. Schürmann) Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 7 403 mots
Aux antipodes d'une fresque de type hégélien qui ferait se succéder, comme allant vers leur accomplissement, les grandes figures qui scandent l'histoire de la philosophie (l'Un, chez Parménide ; la Nature, chez Cicéron et Augustin ; la Conscience de soi, chez Luther et Kant), l'auteur double celles-ci de leurs figures destitutrices (lues chez Plotin, Maître Eckhart, Heidegger), travaillant en sourdine, qui marquent les limites de leur hégémonie.
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CUMES
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 1 132 mots
Cependant, après la mort du tyran, le danger réapparut et les gens de Cumes durent faire appel à Hiéron, tyran de Syracuse, qui remporta une brillante victoire sur l'ennemi, mais en profita pour établir son hégémonie sur une partie de l'Italie méridionale. Cette hégémonie syracusaine fut de courte durée ; Cumes finit par tomber aux mains des indigènes italiques et devint une cité osque.
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TOLITA CULTURE LA
- Écrit par Susana MONZON
- 2 058 mots
- 1 média
Vers 300, l'hégémonie de La Tolita décline, et l'île est abandonnée sans qu'on connaisse les raisons de cette brusque fin. Quelques vestiges plus tardifs, en particulier des céramiques, n'ont pas de liens avec la culture antérieure, et, au cours du millénaire qui précède la Conquête, des groupes moins prestigieux occupent ces régions.
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EUBULE (mort en 330 av. J.-C. env.)
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 2 217 mots
Il apparaît sur la scène politique au lendemain de la guerre sociale qui marque l'échec définitif des efforts d'Athènes pour rétablir son hégémonie dans l'Égée ; avec le titre de président des préposés au théorique (fonds des spectacles), il va tenter pendant une dizaine d'années, de ~ 356 à ~ 346, de rétablir les finances de la cité et de trouver ailleurs les revenus que l'Empire ne fournit plus.
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UR ou OUR
- Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY
- 2 346 mots
- 5 médias
Éclipsée, après la défaite d'Ibbi-sîn, par Isin, Larsa, Babylone, négligée à l'époque de l'hégémonie assyrienne, Ur retrouva son importance religieuse sous l'Empire néo-babylonien. L'antique cité était en effet avec Harran le grand centre du culte du dieu Lune Sîn. Un palais de Nabonide, dont la mère était prêtresse de Sîn à Harran, a été retrouvé à Ur.