Hélium
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, élément de symbole : He, de numéro atomique 2, présent dans l'air sous forme de gaz
"hélium" dans l'encyclopédie
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GAZ RARES ou GAZ NOBLES
- Écrit par Paul ALLAMAGNY, Albert LACAZE, Nathalie LEMAITRE et Encyclopædia Universalis
- 21 457 mots
- 2 médias
Hélium 3 Il existe plusieurs isotopes radioactifs de l'hélium 4, en particulier l'hélium 5, l'hélium 6, l’hélium 7 et l’hélium 8 dont les durées de vie sont inférieures à la seconde, et un isotope stable : l'hélium 3, de masse atomique 3,016. Celui-ci est présent en quantité très faible dans l'hélium naturel : 1 atome par million dans l'hélium de l'air et dix fois moins dans celui extrait des gaz naturels.
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SUPERFLUIDITÉ
- Écrit par Sébastien BALIBAR
- 32 101 mots
- 5 médias
Cela suggérait que l'hélium liquide changeait d'état, devenait plus ordonné en dessous de Tλ dont on sait aujourd'hui que la valeur précise est 2,176 K. On appela « hélium I » le liquide normal au-dessus de Tλ et « hélium II » le liquide anormal qui apparaît en dessous de Tλ. À Toronto, en 1935, E. F. Burton mesura la viscosité de l'hélium liquide en y faisant osciller une pièce cylindrique et montra que celle de l'hélium II était inférieure à celle de l'hélium I ; mais c'est seulement fin 1937 que Kapitsa, à Moscou, et John Allen, à Cambridge, démontrèrent que la viscosité de l'hélium liquide devenait anormale à basse température.
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OSHEROFF DOUGLAS DEAN (1945- )
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 004 mots
La découverte de la superfluidité de l'hélium 3 fut le résultat d'un montage original que les trois chercheurs avaient imaginé dans leur laboratoire de l'université Cornell. L'hélium pouvait y être refroidi jusqu'à quelques millikelvins, sous la forme d'un mélange de glace et de liquide, tandis qu'on mesurait précisément la pression et le volume de l'échantillon.
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LEE DAVID (1931- )
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 991 mots
Richardson et leur étudiant Douglas Osheroff, ils découvrirent en 1972 que l'hélium 3, isotope d'hélium dont le noyau contient deux protons mais un seul neutron, devient superfluide à une température de quelque 2 millikelvins. Ce résultat, qui ne peut être compris que dans le cadre de la physique quantique, leur valut de se partager le prix Nobel de physique 1996.
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RICHARDSON ROBERT COLEMAN (1937-2013)
- Écrit par Bernard PIRE et Encyclopædia Universalis
- 2 182 mots
Robert Coleman Richardson est connu pour avoir, avec son collègue David Lee et leur étudiant Douglas Osheroff, découvert en 1972 que l'hélium 3, isotope d'hélium dont le noyau contient deux protons mais un seul neutron, devient superfluide à une température de quelque 2 millikelvins. Ce résultat, qui ne peut être compris que dans le cadre de la physique quantique, leur valut de se partager le prix Nobel de physique 1996.