Hélobiales
- Nom féminin pluriel
Définition
- en botanique, ordre de plantes monocotylédones aquatiques
"hélobiales" dans l'encyclopédie
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HÉLOBIALES
- Écrit par André LAWALRÉE
- 16 381 mots
- 4 médias
Les Hélobiales sont les Monocotylédones les plus proches des Dicotylédones (donc des Monocotylédones peu évoluées) : elles s'apparentent assez étroitement à l'ordre dialypétale des Ranales (Polycarpiques).Aucune des espèces d'Hélobiales ne présente un grand intérêt économique, mais plusieurs sont cultivées dans les jardins (pièces d'eau) ou les aquariums.
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NYMPHÉACÉES
- Écrit par Georges MANGENOT
- 5 917 mots
- 2 médias
L'embryon est dicotylé ; mais certaines particularités de l'anatomie (faisceaux conducteurs « fermés », dispersés dans le parenchyme de la tige) et la conformation de leurs fleurs évoquent les Monocotylédones, en particulier les Hélobiales, ordre formé aussi de plantes aquatiques ; les Nymphéacées se situeraient donc, dans la phylogenèse, au niveau de l'un des points de divergence entre Monocotylédones et Dicotylédones, qui sont les deux grands ensembles composant les Angiospermes.
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LILIALES
- Écrit par André LAWALRÉE
- 15 578 mots
- 8 médias
Leur habitat aquatique les fait considérer comme un groupe intermédiaire (Deyl) entre la série aquatique des Hélobiales-Alismatales et celle des Liliales. Pour L. Emberger, les Pontédériacées constituent un ordre, lien entre les Liliales et les Dioscoréales ; leur albumen farineux contribue à les rapprocher des Broméliales. Le sous-ordre des Iridinées est défini par les fleurs à symétrie soit bilatérale, soit rayonnante, l'ovaire infère et un seul verticille d'étamines alternant avec les carpelles.
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ROSALES
- Écrit par Georges MANGENOT
- 26 336 mots
- 7 médias
On a été conduit à rapprocher les Podostémonales des Rosales en raison de certaines analogies embryologiques (suspenseur développé en suçoir, comme chez les Crassulacées) ; mais d'autres caractères les rapprochent aussi des Ranales et des Hélobiales. Il s'agit, en réalité, d'un groupe extrêmement isolé, et l'extraordinaire indifférenciation de l'appareil végétatif permet de se demander si ces plantes, certainement très anciennes, ne représenteraient pas une lignée indépendante ayant atteint l'angiospermie directement à partir de souches algales ou psilophytiques.