Hépatotoxicité

"hépatotoxicité" dans l'encyclopédie

• DÉTOXICATION

  • Écrit par Jean-Paul LEROUX
  • 15 261 mots
  • 4 médias

  Mais une dose trop importante (accidentelle, ou dans un but de suicide) peut entraîner une forte hépatotoxicité (fig. 2). Lorsque les métabolites réactifs se fixent sur l'ADN, ils peuvent entraîner des modifications (mutations somatiques) dont la répétition est susceptible de favoriser l'apparition de cancers. Ainsi l'activation toxique du benzopyrène contenu dans la fumée de tabac a-t-elle été décrite comme un des facteurs possibles de la cancérogenèse pulmonaire.

• PSYCHOPHARMACOLOGIE

  • Écrit par Nicolas HOERTEL et Pierre LAVAUD
  • 38 535 mots

  Le divalproate peut entraîner une hépatotoxicité et des atteintes pancréatiques. Des cas d’encéphalopathie ont été rapportés, parfois associés à une hyperammoniémie. Le divalproate est métabolisé principalement par le foie et peut interagir notamment avec l’aspirine, la lamotrigine et la carbamazépine. Ce traitement expose à des effets tératogènes.

• TUBERCULOSE

  • Écrit par Émilie DUPONT et Jean Cyr YOMBI
  • 39 641 mots
  • 6 médias

  Cependant, les traitements à base de rifamycine sont devenus l'approche privilégiée pour le traitement de l’ITL car ils ont une efficacité similaire avec des taux d'adhésion au traitement plus élevés, un bon profil d'innocuité, particulièrement en ce qui concerne l’hépatotoxicité par rapport à la monothérapie à l'INH, ainsi qu’une meilleure faisabilité sur le terrain.