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Hétérotrophie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en biologie, mode d'alimentation de certains organismes qui ne peuvent recourir qu'à des aliments déjà en partie synthétisés par d'autres

"hétérotrophie" dans l'encyclopédie

  • AUTOTROPHIE & HÉTÉROTROPHIE

    • Écrit par Alexis MOYSE
    • 13 766 mots
    • 2 médias

    Les modes de vie hétérotrophiques L'homme et les animaux présentent une hétérotrophie complexe. Non seulement l'énergie qu'ils utilisent leur est fournie par l'oxydation de substances organiques d'origine alimentaire, mais il leur faut trouver dans leurs aliments un grand nombre de substances dont ils ne peuvent faire la synthèse : une dizaine d'acides aminés pour les Vertébrés et de nombreuses vitamines.

  • ANIMAL

    • Écrit par Valérie CHANSIGAUD
    • 14 759 mots

    Surtout, en explorant les conséquences biologiques de l'hétérotrophie, on peut aboutir à une définition précise de la structuration organique des animaux. Contrairement aux plantes qui fabriquent elles-mêmes leur nourriture à partir de matières inorganiques, les animaux sont entièrement dépendants de la consommation d'autres organismes vivants, une relation que sir Peter Chalmers Mitchell définit comme une variété de parasitisme.

  • ÉRICALES

    • Écrit par Aline RAYNAL
    • 6 372 mots
    • 2 médias

    L'hétérotrophie partielle est fréquente, et devient totale chez les plantes sans chlorophylle (Pyrolacées-Monotropées) ; les autres Pyrolacées passent par deux phases successives : la germination donne naissance à un organe thalloïde entièrement hétérotrophe, qui vit dans l'humus pendant des mois avant de devenir une plante aérienne, chlorophyllienne, à biologie partiellement hétérotrophe.

  • LWOFF ANDRÉ (1902-1994)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Gabriel GACHELIN
    • 7 801 mots
    • 2 médias

    Dès 1925, André Lwoff étudie l'alimentation des ciliés, ce qui le conduit à s'attaquer au problème de l'hétérotrophie, qui est intimement lié à celui de l'évolution physiologique ou biochimique. Il y apporte des données nouvelles dans le domaine de la nutrition des flagellés et des bactéries. Il propose, en 1932, l'hypothèse selon laquelle le besoin en un facteur de croissance traduit un défaut de synthèse de ce dernier et que ce défaut est la conséquence d'une perte de fonction, hypothèse devenue une notion de base en biochimie comparée de la nutrition, en génétique physiologique ainsi qu'en évolution.

  • EUGLÉNOPHYCÉES

    • Écrit par Louis JOYON et Jean-Pierre MIGNOT
    • 15 739 mots
    • 4 médias

    Bien qu'on les ait pendant longtemps rapprochées des Dinophycées, Cryptophycées, Chloromonadophycées, on pense maintenant que les Euglénophycées constituent une classe isolée, ayant évolué vers l'hétérotrophie et la phagotrophie. Il y a au moins 1 500 espèces qui se répartissent entre les Euglenina, à affinités végétales, plastidiées ou non, mais ne possédant jamais d'organe pharyngien, et les Peranemina, à affinités animales, jamais plastidiées et toujours pourvues d'un organe pharyngien.

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