Hêtraie
Définition
- en sylviculture, lieu planté de hêtres, arbres de la famille des fagacées, typiques des forêts tempérées
"hêtraie" dans l'encyclopédie
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HÊTRAIES
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 13 715 mots
- 6 médias
Leur répartition actuelle, qui n'enlève rien à l'importance économique croissante de la hêtraie, dénote de strictes exigences écologiques.La hêtraie apparaît comme un test du climat, sa croissance et sa productivité comme un test du sol, l'aspect de ces arbres comme un test des influences biotiques qu'elle a subies. À l'extrême, ces influences peuvent effacer le hêtre, mais quelques fidèles compagnes herbacées sont d'irrécusables témoins de sa destruction et la preuve certaine que la hêtraie, là où elles croissent, peut renaître.
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FORÊTS La forêt, un milieu naturel riche et diversifié
- Écrit par Yves BASTIEN et Marcel BOURNÉRIAS
- 45 007 mots
- 16 médias
On considère donc comme plus conforme à la réalité l'existence dans une région de plusieurs types de climax : ainsi, dans le nord et le nord-ouest de la France, sur rendzine calcaire, la hêtraie à céphalanthère (Cephalanthero-Fagion) ; sur sols bruns peu acides, la hêtraie à aspétule (Asperulo-Fagion) ; sur sols très acides, podzoliques, soit la hêtraie à luzule (Luzulo-Fagion), soit, plus près de Paris, une chênaie sessiliflore à hêtres (Quercion) ; il arrive même, dans certaines conditions extrêmes de sol, que la végétation terminale permanente ne soit pas la forêt (cf.
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RÉSINEUX FORÊTS DE
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 11 579 mots
- 2 médias
Dans toute l'Europe tempérée froide, la hêtraie ou même la pinède climacique (à Pinus silvestris v. scotica, en Ecosse, par exemple) font place aux pessières ou mélézaies artificielles. Les plantations ainsi réalisées ont souvent une productivité meilleure que la forêt spontanée, et le choix judicieux de races « nobles », bien adaptées au sol et au climat, aboutit à la constitution de véritables milieux équilibrés dont le cortège floristique et faunistique a acquis une certaine richesse : pessières planitiaires d'Allemagne, pinèdes à Goodyera repens et parfois à Pyrola chlorantha du Bassin parisien.
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APENNIN
- Écrit par Jean AUBOUIN et Jean DEMANGEOT
- 15 274 mots
- 3 médias
La végétation est méditerranéenne jusqu'à 400 m d'altitude au nord, et, jusqu'à 1 800 m environ, s'étend la forêt ; celle-ci, composée essentiellement de chênes, de pins et de châtaigniers, forme aux plus hautes altitudes une fort belle hêtraie à laquelle s'ajoutent au nord le sapin blanc, ailleurs le chêne chevelu. Grâce, d'une part, aux conditions climatiques, d'autre part, à l'importance des roches calcaires qui emmagasinent l'eau, les rivières apennines ont un débit abondant et soutenu jusqu'au cœur de l'été : fait important pour la mise en valeur de la région.
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ARBRE
- Écrit par Gérard CUSSET
- 23 293 mots
- 4 médias
Dans une hêtraie humide de nos régions, on rencontrera sur le tronc des arbres peu de lichens (Sticta, Nephromium) et de nombreuses mousses et hépatiques (Isothecium, Orthotrichum, Tetraphis, Phagiochila, Radula, Metzgeria) ; des hêtres isolés porteront d'autres genres (Evernia, Xanthoria, Ramalina, Thuidium, Neckera, Barbula, Amblystegium, Lophocolea, Madotheca).