Hadji
Définition
- (mot arabe) en religion, tout musulman qui a accompli le pèlerinage à La Mecque et à Médine
"hadji" dans l'encyclopédie
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BOTEV CHRISTO (1848-1876)
- Écrit par Roger BERNARD
- 5 941 mots
Ces poésies comptent parmi les plus populaires de Botev, à côté de Hadji Dimitǎr et de Obesvaneto na Vassil Levski (La Pendaison de Vassil Levski), où il exalte la mémoire de héros nationaux, victimes récentes de cette lutte qui devait le conduire lui-même à la mort. Botev sait associer la nature entière au sort de ses héros. Le loup hurle, le corbeau croasse et l'hiver chante sa lugubre chanson lorsque se dresse le gibet de Levski.
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UN HÉROS DE NOTRE TEMPS, Mikhaïl Iourévitch Lermontov Fiche de lecture
- Écrit par Claude-Henry du BORD
- 5 288 mots
- 1 média
Il fréquente peu les milieux littéraires et ne publie sa première œuvre poétique, Hadji-Abrek, qu'en 1835. La même année, il donne le plus célèbre de ses drames, Mascarade et, deux ans plus tard, publie Borodino ; en route pour Novgorod, il commence la rédaction de Un héros de notre temps qui sera publié en 1840. Piétchorine, héros et narrateur Composé de cinq nouvelles formant un cycle (« Bella », « Maxime Maximovitch », « Taman », « La Princesse Mary » et « Un fataliste »), Un héros de notre temps paraît en mai 1840.
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NĀSERODDIN SHĀH (1831-1896)
- Écrit par Jean CALMARD
- 5 732 mots
Quatrième souverain de la Perse qādjār, Nāseroddin Shāh (qui régna de 1848 à 1896) était le fils de Mohammad Shāh qui, durant la plus grande partie de son règne (1834-1848), avait laissé gouverner son vizir autocrate Hādji Mirzā Āqāsi. Bien qu'ayant hérité très jeune d'une situation politique et socio-économique très défavorable, il parvint, grâce à l'action de son remarquable vizir Mirzā Taqi Khān Amir Nezām (Amir Kabir), à s'assurer le pouvoir, à rétablir l'ordre et à entreprendre des réformes (finances, fiscalité, justice, armée, enseignement, économie).
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ĀQĀ MOHAMMAD KHĀN ou AGHĀ MUḤAMMAD KHĀN (1742?-1797) shāh de Perse (1796-1797)
- Écrit par Jean CALMARD
- 6 012 mots
Il parvint à prendre Chiraz (1792) grâce à la trahison de son « maire » Hādji Ebrāhim qui devint plus tard son vizir. Ce revirement eut une importance considérable. Désormais, Lotf ‘Ali Khān ne put compter que sur une poignée de fidèles. Parvenu à s'emparer de Kermān, il y est assiégé par Āqā Mohammad Khān pendant quatre mois (1794). Lorsque la ville tombe, Lotf ‘Ali Khān s'en est échappé ; furieux, Āqā Mohammad Khān fait massacrer les habitants (les hommes sont énucléés, les femmes livrées à la soldatesque).
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QĀDJĀR LES (1794-1925)
- Écrit par Jean CALMARD
- 7 204 mots
Celui-ci laissa pratiquement le gouvernement à son grand vizir Hādji Mirzā Āqāsi, son ancien précepteur, un mollā intrigant, mesquin et corrompu, que l'on disait « pro-russe ». Outre la reprise de la lutte pour Hérat, sous son règne se produisirent le soulèvement du chef de l'ismaélisme nizāri, l'Āqā Khān Mahallāti, qui dut s'enfuir en Inde, et le début du bābisme.