Haggada
- Nom féminin singulier
Définition
- en religion hébraïque, Pâque ou spéculation libre sur la loi
"haggada" dans l'encyclopédie
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TOSSEPHTA ou TOSEFTA
- Écrit par Ernest GUGENHEIM
- 2 164 mots
Si quelques baraytot de la Tossephta semblent postérieures à la période tannaïtique, d'autres passages témoignent, par contre, d'une haute antiquité ; ils font à la Haggada une place plus grande et montrent comment la Halakha a été déduite du texte biblique, à la différence de la Mishna, dans laquelle cet aspect a presque totalement disparu.
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MAHZOR
- Écrit par Gabrielle SED-RAJNA
- 2 147 mots
Les mahzorim italiens, qui sont du xve siècle pour la plupart, sont en général des livres liturgiques à usage personnel et de plus petites dimensions ; leur décoration se restreint aux ornements et à quelques illustrations accompagnant le rituel de la Pâque, la Ḥaggada. Dans quelques manuscrits luxueux, des textes annexes de catégories variées sont illustrés d'un nombre souvent considérable d'enluminures à sujets scientifiques aussi bien que religieux.
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TALMUD
- Écrit par Charles TOUATI
- 28 002 mots
Toutes ces sentences, maximes, apophtegmes, enjolivements de récits bibliques, contes, légendes forment la Haggada (le mot 'aggada, formé sur la racine higgid, ou « raconter », signifie littéralement « narration »). Les ge‘onim, dont on reparlera, ont formellement posé le principe que la Haggada ne représente jamais qu'une opinion personnelle et ne jouit pas de la même autorité que la Halakha.
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TOBIT LIVRE DE
- Écrit par Marie GUILLET
- 2 557 mots
Cet écrit est aussi une leçon de morale du genre haggadique (la haggada consiste en une spéculation libre sur la loi) : les anecdotes qui constituent l'histoire sont là pour encourager prière, piété, observance des préceptes familiaux tels que la loi du lévirat et celle de la Torah en général. Il est difficile de dater avec précision la rédaction du livre de Tobit, parce qu'aucun indice ne le rattache à une situation particulière du judaïsme.
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PÂQUE LA
- Écrit par Roland GOETSCHEL
- 2 682 mots
Autour d'un plateau porteur de mets symboliques : pains azymes, herbes amères, os rôti, est évoquée la signification de la nuit de la délivrance, dans un rituel où s'entremêlent questions, réponses, hymnes, louanges et commentaires, dont le texte se trouve rédigé dans un volume spécial : la Haggada. On verse aussi quatre coupes de vin pour signifier les quatre expressions de la délivrance.