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Haggadah

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en religion, rituel hébreu

"haggadah" dans l'encyclopédie

  • HAGGADAH

    • Écrit par Roland GOETSCHEL
    • 2 229 mots

    La définition purement formelle de l'Haggadah — à savoir la partie de l'enseignement rabbinique ne possédant pas de caractère juridique — ne rend que très imparfaitement compte du contenu positif de cet ensemble d'enseignements, dont la matière représente un tiers du Talmud de Babylone, un sixième du Talmud de Palestine et de nombreuses œuvres entrant dans le cadre du Midrash Haggadah.

  • ISMAEL BEN ELISHA (1re moitié IIe s.)

    • Écrit par Michel GAREL
    • 1 414 mots

    Son collègue le plus proche était Rabbi Akiba, avec qui il discutait souvent de halakha ou de haggadah. La différence principale entre les deux docteurs et les deux écoles tenait à ce que Ismael, au contraire d'Akiba, ne s'attachait pas à faire l'exégèse de chacun des mots de la Torah, ni surtout des plus insignifiants, tels que les particules. Il élargit à onze les sept règles d'herméneutique de Hillel et se distingua aussi comme commentateur de la haggadah.

  • MIDRASH

    • Écrit par Roland GOETSCHEL
    • 1 809 mots

    Il désigne une exégèse approfondie de l'Écriture, qui s'applique aussi bien au domaine juridique (halakha) qu'au domaine éthique et historique (haggadah). Du point de vue de la forme, on distingue deux types de midrashim : d'une part, le midrash exégétique, qui est un midrash portant sur un des livres de la Bible et qui contient des commentaires sur chaque chapitre et sur chaque verset du livre en question ; d'autre part, le midrash homilétique, qui est un midrash où quelques versets (un seul éventuellement) de la péricope hebdomadaire se trouvent exposés, souvent en relation avec le chapitre prophétique particulier à chaque sabbat.

  • BALAAM

    • Écrit par André PAUL
    • 1 731 mots

    On peut suivre la haggadah de Balaam, à partir du Livre des Nombres, dans la littérature rabbinique, targumique et midrashique, et jusqu'aux premières productions chrétiennes (IIe Épître de Pierre, Épître de Jude, Apocalypse de Jean), sans oublier les écrits de Flavius Josèphe et de Philon d'Alexandrie. Des oracles mis dans la bouche de Balaam, deux (Nombres, xxiv, 7 et 17) sont à retenir comme ayant connu un destin particulièrement brillant dans l'histoire des textes messianiques (l'étoile du Messie par exemple) que le christianisme a homologués dans l'élaboration aggadique de la vie de Jésus (tel l'épisode des Mages à Bethléem, dans Matthieu, ii).

  • ABEL

    • Écrit par André PAUL
    • 1 929 mots

    La haggadah (ensemble de traditions populaires juives) exploite largement l'histoire de Caïn et Abel à l'intérieur de récits parénétiques nombreux et significatifs (voir le midrash Bereshit Rabbah 22 ; Philon, De Virtutibus, et jusqu'à la traduction grecque des Septante dans ses éléments interprétatifs). Le Nouveau Testament mentionne Abel plusieurs fois : l'Évangile selon saint Matthieu (xxiii, 25) le place comme type du juste persécuté en tête de la lignée des prophètes exécutés ; l'Épître aux Hébreux (xii, 24) oppose son sang versé au sacrifice bien supérieur de Jésus.

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