Hagiographe
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, relatif à des récits sur la vie des saints
Employé comme nom
- celui qui écrit des récits sur la vie des saints
"hagiographe" dans l'encyclopédie
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HAGIOGRAPHIE
- Écrit par Michel de CERTEAU
- 31 882 mots
Une littérature populaire ? La plus ancienne mention d'un hagiographe dans la littérature chrétienne ecclésiastique est une condamnation : l'auteur (un prêtre) fut dégradé pour avoir commis un apocryphe. L'orthodoxie réprime la fiction. Le décret Gélasien (qu'on a pu appeler le premier Index de l'Église de Rome) fait une large place à l'interdiction de Gestes de martyrs.
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ÉCRITS LES
- Écrit par André PAUL
- 1 429 mots
Depuis Épiphane et Jérôme, l'appellation « hagiographe » (en grec hagiographa, « écrits saints ») a connu une large fortune comme supplétif d'« Écrits ». La pratique synagogale des Juifs n'avait d'abord retenu, pour la lecture et les commentaires, que la Loi et les Prophètes ; ce n'est que très tardivement, parfois à l'âge post-talmudique, qu'on introduisit dans la liturgie de certaines fêtes les textes désignés comme « Écrits ».
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DU GUANGTING [TOU KOUANG-T'ING] (850-933)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 1 286 mots
La contribution de Du comme hagiographe et historien est aussi très importante.
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PRUDENCE, lat. AURELIUS PRUDENTIUS CLEMENS (348 env.-env. 410)
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 2 301 mots
Si ses récits de martyres choquent notre goût, ses descriptions intéressent l'hagiographe et l'archéologue. Le Dittocheon, enfin (le sens de ce titre est obscur), est une suite de quatrains expliquant les scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament représentées sur des tableaux d'église (fresques ou mosaïques) ; intéressant aussi pour l'iconographie.
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DERVICHES TOURNEURS
- Écrit par Eva de VITRAY-MEYEROVITCH
- 5 498 mots
Ce dernier cas est celui des Mawlāwī, nous dit Aflākī, leur hagiographe (Manāqib ul-‘Ārifīn, trad. C. Huart, Les Saints des derviches tourneurs, 2 vol., Paris, 1918-1922, t. I). L'appartenance à l'une de ces confréries — assez similaires aux tiers ordres chrétiens — peut entraîner la résidence dans un « monastère » (takya) pour des périodes plus ou moins longues, très rarement pour toute la vie.