Hamdanide
- INTERJECTION
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à une célèbre famille arabe du Xe siècle qui donna naissance à deux dynasties locales l'une à Mossoul, l'autre à Alep
- hamdânide
Synonyme
Employé comme nom
- membre de cette famille
"hamdanide" dans l'encyclopédie
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HAMDANIDES
- Écrit par Robert MANTRAN
- 5 357 mots
Après avoir éliminé les autres membres de la famille hamdanide, Lou'lou' dirigea l'émirat jusqu'à sa mort en 1008 ; son fils Mansoūr lui succéda ; reconnu par le calife fatimide, il dut affronter un descendant de Sa'īd al-dawla qui finalement se réfugia à Byzance, comme Mansoūr lui-même quand il fut détrôné en 1015-1016, ce qui marqua la fin de la dynastie hamdanide d'Alep.
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SABA REINE DE (Xe s. av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 149 mots
Salomon épouse-t-il Bilqis ou la donne-t-il en mariage à un membre de la famille hamdanide ? Les traditions divergent sur ce point. Elles s'accordent cependant sur le fait que Bilqis se convertit. L'histoire de la reine de Saba, probablement dérivée de la tradition juive, existe aussi chez les Perses, pour qui elle est la fille d'un roi chinois et d'une péri (un type d'être surnaturel).
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FĀRĀBĪ AL- (872-950)
- Écrit par Yves MARQUET
- 6 946 mots
Après un voyage en Égypte, il se fixa en 942 à Damas, à la cour du souverain ḥamdānide Sayf ad-dawla, shī‘ite comme il l'était vraisemblablement lui-même, et qui hébergeait divers savants et hommes de lettres. Il mourut vers l'âge de quatre-vingts ans, après avoir accompagné Sayf ad-dawla dans une expédition. Malgré son admiration pour l'aristotélisme et ses efforts pour l'assimiler, Fārābī, comme tant d'autres alors, était imbu de néo-platonisme : son système reste assez proche de celui des Iẖwān aṣ-Ṣafā’, qui pourtant connaissaient très mal Aristote.
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‘ABBĀSIDES
- Écrit par Maxime RODINSON
- 11 479 mots
- 4 médias
La dynastie bédouine haṃdānide (929-1003) s'installa au nord de l'Irak. Les bouïdes, shī‘ites iraniens des montagnes du Daylam (932-1055), fondèrent une dynastie en Iran. Le prince bouïde Mu‘izz al-Dawla prit Bagdad, en 945, et se fit nommer par le calife émir suprême (amīr al-umarā' : titre créé en 936). Cette nomination lui conférait pratiquement la totalité du pouvoir.