Harem

"harem" dans l'encyclopédie

• PERSÉPOLIS

  • Écrit par Jean DESHAYES
  • 3 811 mots
  • 3 médias

  Les quartiers sud comprenaient les palais de Darius, de Xerxès et d'Artaxerxès II, la Trésorerie abritant les archives et un ensemble de pièces appelées à tort le « Harem ». Sauf le Harem et la Trésorerie, les édifices sont constitués d'une salle hypostyle flanquée parfois de pièces secondaires ; ils sont souvent édifiés sur une terrasse particulière précédée d'un double escalier.

• TOPKAPI À VERSAILLES. TRÉSORS DE LA COUR OTTOMANE (exposition)

  • Écrit par Pierre CHUVIN
  • 4 413 mots

  Mais les ragots de jardiniers trop méticuleux sont rapportés par les voyageurs « francs » ! Cette exposition proposait en fait deux parcours, reflet du caractère double de Topkapi : le premier, en quête de beauté et de vie raffinée, n'évitait pas malgré tout au promeneur l'impression de confinement – celle que l'on éprouve à Topkapi au cours de la visite du harem.

• EUNUQUES

  • Écrit par Marie GUILLET
  • 1 368 mots

  Cependant, les eunuques étaient préposés à des tâches aussi bien politiques que domestiques : non seulement leur état les qualifiait pour être gardiens de harem, mais en Assyrie, puis en Perse et dans le Saint Empire romain germanique, on leur confiait aussi d'importantes fonctions politiques parce qu'ils étaient considérés comme plus sûrs, n'ayant pas de descendance à favoriser.

• HARSHA, roi de l'Inde (606-647)

  • Écrit par Jean VARENNE
  • 1 445 mots

  Les deux autres pièces sont des comédies de harem où l'on voit un roi s'éprendre d'une jeune servante. Ces amours sont contrariées par la jalousie de la reine, mais, à la fin, tout s'arrange car la servante se révèle d'origine princière et le roi peut la prendre pour seconde épouse. Les caractères, dans ce théâtre, sont finement décrits, l'action y est alerte, la langue est un modèle de souplesse et d'élégance ; tous ces traits font de Harsha l'un des auteurs majeurs de la littérature sanskrite classique.

• DAVID FÉLICIEN CÉSAR (1810-1876)

  • Écrit par Philippe BEAUSSANT
  • 1 558 mots

  Les Mélodies orientales (1836), les premières pièces pour piano (Une promenade sur le Nil, Vieux Caire, Égyptienne, Le Harem, entre autres) sont encore quelque peu maladroites ; celles de la deuxième série (Brise d'Orient, Le Minaret, 1845) sont plus assurées. Mais c'est Le Désert (1844), « ode symphonique », qui obtint le succès le plus décisif : la « caravane », le « chant du muezzin », la « fantasia », la « nuit orientale » envoûtèrent les imaginations et charmèrent les oreilles.