Harmoniser
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en musique, rendre conforme aux lois des accords
- mettre les différentes parties d'un ensemble en accord parfait
A la forme pronominale
- s'accorder
"harmoniser" dans l'encyclopédie
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LAMFALUSSY ALEXANDRE (1929-2015)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 683 mots
qui développe en 2001 le « processus Lamfalussy », un système rationalisé à quatre niveaux permettant d’harmoniser les différentes réglementations du secteur financier à l’échelle européenne. Lamfalussy reçoit du roi des Belges le titre de baron en 1993 et est décoré de la Légion d’honneur française en 1999. Il s’éteint le 9 mai 2015 à Ottignies (Belgique).
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CONVENTION EUROPÉENNE DES DROITS DE L'HOMME
- Écrit par Wanda MASTOR
- 1 104 mots
Ce mécanisme très sophistiqué, qui repose principalement sur un droit de recours individuel, a permis le développement d'une jurisprudence abondante et très écoutée, contraignant de plus en plus les États à harmoniser leur législation pour respecter les droits garantis par la Convention.
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BERNARD SILVESTRIS, SILVESTRE ou DE TOURS (XIIe s.)
- Écrit par Jean JOLIVET
- 1 263 mots
Il en résulte un ensemble composite, mais très attachant, où se mêlent sans toujours s'harmoniser de multiples échos : ce qui fait que cette œuvre, avec en outre son raffinement littéraire, reflète bien un aspect important de son époque.
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ROY RĀM MOHAN (1772-1833)
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 694 mots
Brahmane, né dans une famille orthodoxe du Bengale, l'un des représentants les plus intéressants de ces hindous qui s'efforcèrent d'harmoniser le Dharma (la « norme » universelle, la « loi » religieuse traditionnelle) et les valeurs positives de la civilisation occidentale. Rām Mohan Roy se prépara à un emploi de fonctionnaire à la cour des souverains moghols, ce qui le conduisit à étudier dans sa jeunesse non seulement le sanskrit, mais aussi le persan, l'arabe et, plus tard, l'anglais.
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ALEXIS Ier MIKHAÏLOVITCH (1629-1676) tsar de Russie (1645-1676)
- Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON
- 2 087 mots
La seconde moitié du règne est marquée par la réforme ecclésiastique entreprise par le patriarche Nikon, en vue d'harmoniser les livres ecclésiastiques et le rituel de la liturgie avec ceux de l'Église mère de Constantinople, et par la proclamation simultanée de la supériorité de l'Église sur l'État. Cette réforme rencontre l'opposition des milieux traditionalistes dirigés par l'archiprêtre Avvakum et s'achève par le schisme (raskol) des partisans de la vieille foi, appelés « vieux-croyants » (starovery).